@ l’auteur ...
J’ai bien aimé votre papier dans lequel vous ne vous contentez pas de commenter une évidente proximité entre une ministre et une journaliste qui va - ou qui vient de - l’interviewer. Vous avez aussi écouté ce que Madame Dati disait à propos du travail qu’elle faisait à la chancellerie.
Vous n’êtes pas un rédacteur tout à fait comme un autre. Philippe Bilger n’est pas un nom inconnu dans la sphère des médias, votre visage est familier à beaucoup de gens. Ce qui me frappe, c’est de voir à quel point vous avez des réactions et des reflexions similaires et parallèles au quidam agoravoxien. Vous êtes manifestement soucieux de cette dérive des relations entre les décideurs politiques et les "rapporteurs" d’information qui nourrissent la population en nouvelles et infos lui permettant de se forger une opinion et donc de faire des choix politiques.
Vous pourriez faire partie de ce cénacle du pouvoir où se mèlent politiques, acteurs économiques et médias. Le simple fait que quelqu’un de votre envergure médiatique puisse exprimer un certain vertige quand il jette un regard clair sur la situation actuelle montre qu’il reste de l’espoir.
Je ne veux pas faire de vous un étendard, un porte-voix d’une population de plus en plus oubliée par les médias qui regardent vers le haut avec envie et vers le bas avec désintérêt. Mais vous avez peut être la possibilité de relayer une parole, d’amener d’autres personnes "en vue" à s’intéresser au sujet. Cette dérive politico médiatique est grave. J’ose espérer que vous n’êtes pas le seul à en avoir conscience. Il serait peut être bon que votre voix "de puissant" soit rejointe par d’autres sur le web 2.0.
En tout cas, je ne vais pas vous reprocher de n’être pas allé plus loin dans vos critiques. Je vous y encourage, c’est un peu différent.
Manuel Atréide