Chef d’entreprise est bien le seul métier qui ne s’apprenne nulle part. Et c’est bien pour cela que l’aventure est plus belle.
La cession d’une entreprise revient à négocier la vente d’un bien commercial en le valorisant sur la base de sa destination première : produire des biens ou des services et en retirer un certain profit : plus la société es tpositionné sur un marché attractif, plus ses marges seront bonnes et plus elle s’appréciera à la hausse. A contrario, une entreprise sur un marché déclinant ou n’ayant pas su aborder le bon virage innovateur et qui de surcroît ne génèrera pas une rentabilité suffisante ne pourra pas s’apprécier autrement qu’à une valeur faible.
Là n’est pas la question. Si les « nouveux entrepreneurs » sont au fait des valeurs d’entreprises, voire trop quand on se rapproche des valeurs « Nouvelles Technologies », les dirigeants qui atteignent actuellement l’âge de passer le relais ne sont nullement familiers avec ses méthodes d’évaluation et valorisent leurs entreprises en fonction de ce qu’elle a pu leur rapporter par le passé, voire dans certain cas monnaient plus le remplacement de leur statut social qu’une capacité de production. C’est la notion de « valorisation affective » contre laquelle bute tant les repreneurs que les professionnels de la transaction. Certains vieux dirigeants allant même jusqu’à saborder leurs entreprises plutôt que de la céder pour ce qu’il considère comme une valeur au rabais alors que ce n’est qu’un prix de marché objectif ...