Vous évoquez la "belle" vie des babyoomers, il est hélas évident que leurs enfants n’auront pas la même ( par exemple le taux de chomage pour les moins de 25 ans est le double du taux moyen depuis 1973, quand le taux de chomage croît celui des jeunes croît deux fois plus vite).
Vous évoquez également les départs à la retraite anticipé. Ils peuvent avoir plusieurs motivations : carrière commencée dès l’âge de 14 ans, ou, ne pas être un acte réellement choisi, ou bien, manifestation d’une volonté de départ malgré la décote mais en bénéficiant d’un "accompagnement" réduisant l’effet de la minoration.
Reprenons le "cas d’école" de l’article, il est question là d’un début tardif de carrière . Un début tardif pouvant avoir plusieurs origines, particulièrement pour les femmes : éducation des enfants, ou, divorce, ou bien, être consécutif à un accident de la vie......
Apporter des réponses différenciées à ces deux situations me paraît nécessaire.
En effet, le début tardif s’est produit en connaissant un système de retraite avant réforme. Le départ anticipé intervient et interviendra avec une totale connaissance des dispositions des réformes.
Quant aux cotisations à venir , elles pourraient également être prélevées sur les plus grosses retraites ou calculées à partir des revenus fiscaux parfois ( souvent je ne sais) différents des bases supportant les cotisations..
Par ailleurs, une entreprise à forte masse salariale (masse générée par l’activité) cotise davantage qu’une entreprise à forte rentabilité ( peu d’employés mais forts bénéfices).
Il est indispensable que nous sachions ,tous, si toutes les "voies" ont été exposées voire étudiées, avant que l’on nous dise : " C’est trop tard les décisions sont prises"