Sur le fond le système de capitalisation revient au même que le système par répartition, tout en étant beaucoup plus instable et dangereux.
Le bénéfice de la capitalisation reposera sur des capacités futures de l’économie comme la répartition, mais avec l’inéficacité et l’inegalité en +. Elle développera des comportements immoraux et prédateurs tant des fonds de capitalisation que des margoulins qui ne manqueront pas de prospérer comme cela c’est vu dans des faillites retentissantes aux USA.
Le système par répartition est beaucoup plus méthodique et moins inégal que la capitalisation.
En fait, sur le fond, tant un système que l’autre repose sur le travail des générations futures, de la même façon que les générations actuelles payent pour les générations precedentes.
La question revient au centre du dilemne, la répartition faisant la preuve d’une plus grande stabilité que la capitalisation, c’est bien autour de celle-ci qu’il faut réfléchir.
L’effort sur la richesse du pays d’un équilibre du système des retraites est parait-il très faible, dans les 0.5% du PNB d’après certains .
Pourquoi alors nous emmerder sans cesse pour essayer de précariser.
Déjà, et de fait, beaucoup de travailleurs ne sont plus embauchés avant 60 ans, que veut-on ? Précariser les plus déshérités des travailleurs âgés ? car les solutions construites sur l’allongement de l’activité sont au concret des privations de revenus pour les travailleurs âgés. Postuler qu’il faut que ceux-ci puissent continuer des activités rémunérées ne correspond pas au monde tel qu’il est et sa terrible prédation.
Bien pire, l’allongement de la durée d’activité exigée mais impossible à atteindre est un moteur de renforcement des inégalités, les moins qualifiés et donc les moins payés supportant plus que les autres.
De fait les solutions basées sur l’augmentation de la durée de travail devraient être construites sur un préalable : l’interessement positif à cette augmentation, desserrer l’étau de la précarisation sur les plus modestes. Nous n’avons ni l’un ni l’autre.
les choix faits par les gouvernements de gauche comme de droite, basés sur la sauvagerie et la précarisation, le laisser-faire, ne résolvent rien sauf à multiplier les retraites à moins de 1000 euros.
D’ailleurs le fond est là : En finir définitivement avec la précarité et de l’utilisation de la menace de précarité comme variable d’ajustement. Que ce soit pour l’activité économique comme pour les retraites.
L’équilibre donc si effectivement il ne coute que si peu au PNB (0.5% parait-il) est apparemment la meilleure solution. Cette mesure d’augmentation globale des prélevements d’ailleurs couterait donc que la moitié des cadeaux consentis par sarko en cadeau d’arrivée à la classe aisée .
C’est dire.