Je ne suis pas un climatologue du pentagone. Je suis juste un type qui utilise sa tête et qui ne croit pas systématiquement tout ce qu’on lui raconte.
Je pratique la bourse. A la bourse, on ne gagne pas nécessairement beaucoup d’argent, mais on apprend vite quelques leçons de vie. Par exemple quand on me balance une information, j’ai le réflexe de me demander :
Qui me donne cette info ?
Quel est son intérêt ?
Dans le cas qui nous intéresse, le « qui donne l’info » remonte toujours à la même source. Qu’on soit général au Pentagone, Grand Mufti en Norvège ou militant écologiste, tout le monde se base sur les prévisions des climatologues. Or, quelle est la différence entre un climatologue et un météorologue ?
Un météorologue s’intéresse au temps qu’il fera demain. C’est un métier dont l’utilité est indiscutable, pour les paysans, les marins, les organisateurs de compétitions sportives. Beaucoup de gens sont prêts à payer pour avoir ces prévisions, et donc, la science météorologique dispose de financements privés confortables.
La climatologie s’intéresse au temps qu’il fera dans un siècle. C’est une science qui utilise les mêmes moyens que la météorologie, des moyens cher (ordinateurs surpuissants, carottages de glaciers, satellites, ballons sondes), mais malheureusement, personne n’est prêt à payer pour savoir s’il pleuvra quand il sera mort. Donc, pour survivre, les climatologues ont besoin de financements publics. C’est à dire qu’ils ont besoin des impôts des contribuables. D’où la nécessité de convaincre les contribuables que s’ils ne financent pas la climatologie, les insectes vont disparaître, les océans vont submerger les pavillons de banlieue des honnêtes gens, il va faire 500° en été à la Bourboule et de façon générale, on va tous mourir. Pour avoir fait un peu de recherche scientifique, je sais comment tourne un laboratoire, et je sais que peu d’augustes professeurs font passer l’exigeance de rigueur scientifique avant les nécessités financières.
Et ça marche, parce que les média sont toujours clients de ce genre d’histoire, et que ce sont les média qui font bouger les politiques, et qui créent les « sujets de société », et qui...