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Commentaire de gonzague

sur Une violente collision dans « Le Monde » entre un philosophe et « la théorie du complot » fait une victime : le doute méthodique


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Gonzague gonzague 2 avril 2008 16:42

Je dirais qu’au-delà du doute systématique ou méthodique érigé en dogmes, les raisons pour lesquelles ces doutes sont exprimés doivent être préalablement analysées. De façon à savoir si les doutes sont fondés. Et si oui, dans quelle mesure. Lorsque vous me parlez de religion, je vous suis parfaitement. Il est évident que Dieu fait partie de ces choses un peu étranges qu’il est aisé de remettre en cause.

 

Or, concernant le 11 septembre, les doutes n’ont pas été formulés rapport à l’improbabilité de l’événement en soi, mais rapport aux instigateurs d’un événement aussi parfaitement orchestré. Les causes du doute relèvent donc de la subjectivité la plus totale d’observateurs dont les a priori ont des relents assez nauséabonds. (Je parle des mouvements ante-Meyssan, ceux qui sont apparus dans les semaines suivant le 11 septembre et qui sont aujourd’hui joyeusement repris sous couvert de patriotisme)

 

 

Car après tout, si l’on suit les raisonnements des tenants de la conspiration, des terroristes n’auraient jamais été en mesure de perpétrer ces actes. Ma question est : pourquoi ? En quoi est-il inimaginable que 19 Arabes détournent 4 avions de ligne ? Je ne doute pas dans le fait que des islamistes soient capables de commettre de tels crimes. En revanche, et ce doute est légitime, je doute dans la capacité du gouvernement américain d’organiser de tels attentats ou de les encourager.

 


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