@ cem38
Tous les mouvements de guerilla se trouvent confrontés à la question cruciale du financement "le nerf de la guerre". Depuis l’écroulement du bloc soviétique, bailleur de fonds à l’occasion du PKK, le recours à des moyens de financement moins légaux est devenu l’une des seules voies pour faire entrer des fonds, ne nous voilons pas là-dessus.
L’autre source est "l’impôt révolutionnaire", pratiqué par tous les mouvements "de libération" dans le monde.
Si vous ^stes choqués par le financement d’un mouvement par le biais du trafic de drogue, je vous invite à examiner ce qui se passe dans le camp opposé - les ultra nationalistes turcs des Loups Gris - et vous y verrez que le trafic d’héroïne y a été élevé au rang d’une industrie, avec la complicité de membres de l’armée et de la police.
Consultez ainsi les CV de "patriotes" tels qu’Abdullah Catli, Alaettin Cakici et rappelez vous du fâcheux incident de Süsürlük qui mit à jour les connexions entre extrême droite, mafia de l’héroïne et forces de l’ordre...
Parlerez-vous ici de terrorisme ?
Par contre, je tiendrai à déclarer, pour ceux qui ne connaitraient qu’imparfaitement le contexte turc, que la France des années gaullistes, avec ses polices parallèles, son Service d’Action Civique qui recrutait dans le milieu, et son trafic d’héroïne à destination des Etats Unis (cf. affaire Delouette) NE FUT GUËRE PLUS VERTUEUSE..
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