D’accord pour les aspects écologiques. C’est d’autant plus crispant que pour le coup, ce ne serait qu’une question de volonté d’imposer à tous les pays des normes de développement durable stricts et fermes à respecter, avec boycott commercial des récalcitrants.
Pour le reste, l’auteur s’emmèle un peu les pinceaux, j’ai beaucoup de mal à voir où il veut en venir. "on en viendrait presque à sacrifier nos politiques sociales" : c’est plutôt dans l’autre sens que la question se pose. Les politiques sociales françaises telles que nous les connaissons n’ont pu être mises en place que grâce à la croissance des "trente glorieuses", et ne pourraient perdurer qu’avec la croissance. On en vient donc à un choix intéressant : sommes nous prêts à renoncer à certaines "politiques sociales" et ainsi ne pas être contraint à cette recherche effrennée de croissance ? Bien évidemment, tout le monde connait la réponse : on veut le beurre et l’argent du beurre c’est entendu et c’est souvent risible. La remarque "certaines classes se paupérisent et que le travail est de moins en moins rémunéré," me laisse perplexe, car seule la croissance permet de lutter contre cela. Sauf évidemment volonté de retour en arrière, agriculture et bougies et plus de téléphone portable, pour caricaturer un peu. Est-ce qui est suggéré par l’article ?