Sur un sujet pareil - on parle de l’oppression de femmes et d’enfants - il aurait été intéressant de voir dans les commentaires ce qui peut être entrepris pour faire pression sur certains gouvernements, ou de savoir quelles sont les initiatives locales qui sont prises. Or il y en a plein, notamment dans les pays du maghreb, pour lutter contre le phénomène des petites bonnes, le travail des enfants, et pour faire changer le droit.
Sitôt qu’on parle ici d’islam ou d’Israël , les commentaires dérapent soit dans l’agression, soit dans l’hyperbole.
Ce n’est pas être islamophobe que de dire que l’esclavage existe dans les pays musulmans. Tout ce qui est dit dans le papier est vrai. Pour autant, ce n’est pas l’islam en tant que tel qui est en cause mais bien plutôt les traditions et l’arriération des mentalités.
Et puis parler de l’islam comme s’il s’agisait d’une réalité monolithique ou univoque n’a pas grand sens : il n’y a aucune parenté entre un barbu du Pakistan ou du bled, et un habitant d’Alger, de Tunis ou de Casa, ou a plus forte raison les musulmans de France, lesquels pour la plupart fonctionnent rigoureusement comme nous.
Ce qu’il faut voir enfin est que l’esclavage existe chez nous, avec les ateliers clandestins, avec la traite de femmes (de l’Est, d’Afrique) par des réseaux mafieux de prostitution. Et qu’il y a toujours des salauds prêts à profiter de la détresse d’autres hommes : caves louées à des clandestins qui s’y entassent, travailleurs agricoles immigrés non déclarés et traités comme du bétail...
Ce qui est important, c’est d’essayer de corriger ces abus, partout où ils se produisent, en parlant, en faisant du bruit.