Enfin, un article qui illustre l’un des visage du libéralisme, et ne le caricature pas comme étant une forme de dictature economique...
Oui, le libéralisme est un humanisme ! C’est la démarche qui responsabilise l’individu, lui fait confiance, l’autorise à expérimenter, à échouer, qui ne le bride pas au sein de rêgles inadaptées, car globales...
J’ai le sentiment qu’aujourd’hui, à avoir formaté près de deux générations à penser qu’ils vivent pour et grâce à l’état (education unique, libre entreprise reniée, circulation régulée, santé administrée), on a obtenu des individus anémiés, ne comprenant plus pourquoi leur énergie se transforme en révolte.
Révolte contre eux, car ils souffrent de ne pouvoir s’exprimer ; révolte contre l’autre, car on attaque toujours les siens lorsque la frustration devient trop pesante (relisez les travaux de Laborit, ou regardez comme les gens s’engueulent à un carrefour mal fait).
Et bien souvent, ceux qui attaquent le libéralisme, défendent simplement ce qu’ils n’arrivent même plus à se justifer eux mêmes... la perte de leur liberté... alors on parle de menace mondialisée, de société à deux vitesses, de ’droit à’, d’inégalité, du pouvoir de l’argent, des abus... mais l’on oublie à quel point ces défauts sont déjà au coeur de notre état (dettes, abus de pouvoir, privilèges, ...).
A diaboliser le libéralisme, on ferme la dernière porte qui offrirait à chacun un avenir, une responsabilité, un désir, mais l’on perdrait aussi un docile citoyen votant, aux minutes de cerveau libre pour consommer, terrorisé et infantilisé...
On comprend que les politiques ne facilitent pas l’accès à l’autonomie ! Ce serait perdre cette masse votante et docile, qui justifie leur pouvoir...
Mais peut être, par de tels articles, sauront nous ouvrir les yeux à ceux qui craignent de se bruler, devant tant de lumière !