Vous dites "détruire pour reconstruire est une production de richesse". Un peu vite.
Oui c’est une production de richesse pour ceux qui reconstruisent. Mais pour ceux qui doivent faire reconstruire leur outil de travail, c’est une perte double.
D’abord ils perdent de l’argent pour reconstruire leur outil de travail.
Ensuite lorsque tout est reconstruit, ils se retrouvent au point de depart (d’avant la destruction) tout en ayant ete oblige de consacrer leur investissement a restaurer leur outil de travail plutot qu’a ameliorer la vide de leurs employes, leur produit...etc. Du coup leur capacite d’investissement se trouve amoindrie et cela se ressentira sur leur production de richesse (donc leur PIB ) a venir.
La desctruction/reconstruction entraine d’abord une hausse temporaire du PIB (grace aux entreprises qui reconstruisent), mais ensuite elle entraine une baisse du PIB des entreprises touchees par la destruction, qui ont ete obligees de detourner une part de leurs investissements de leur activite. S’il n’y avait pas eu a reconstruire, ils auraient alloue cet argent a leur domaine le plus porteur, generant bien plus de PIB a venir que la simple reconstruction.
Donc le PIB est bien capable de faire la difference entre une croissance saine et une croissance bidon basee sur la reconstruction.