Je trouve le raisonnement beaucoup moins convainquant que le précédant.
Pourquoi les entreprises "parasites" seraient moins créatrice de richesse ? Peut etre au contraire le sont elle plus. Faibles coûts, ventes régulières...
Mais surtout : ce que vous appelez entreprise "parasites" est ajourd’hui tout simplement la norme, si l’on compare la durée de vie des produits à ce qui se faisait il y a 50 ans : voitures, vêtements, electroménager... et l’utilisation de produits jetables ! Et pourquoi cette orientation si ce n’est par la recherche de profit ?
Pourquoi ensuite les consommateurs s’orienteraient naturellement vers des dépenses plus créatrices de richesses quand ils sont libres ? Quand la télévision, financée rappelons le presque intégralement par la publicité, nous enjoint à consommer toujours plus, et par exemple à remplacer notre garbe robe chaque année puisque la mode a déjà changé... Alors le jetable n’est même plus une contrainte pour le consommateur : c’est ce qu’il recherche !
Vous ne pouvez pas nier que le gaspillage est un facteur de croissance. On consomme plus, on fabrique plus, on trie plus de déchet... Dire que le marché aurait tendance naturellement à promouvoir ce qui est durable, et non ce qui est jetable, c’est avoir une foi en la "main invisible" du marché qui me parait difficilement soutenable. On sait bien que le modèle économique qui modélise l’homme comme une petite entreprise capitaliste raisonnable ne colle pas à la réalité. Ouvrons les yeux une fois pour toute : cette "main invisible" du marché est bien néfaste, puisque nous l’observons.