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Commentaire de Rage

sur Réponses d'un citoyen de gauche aux dix questions de Ségolène Royal


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Rage Rage 7 avril 2008 14:35

Bonjour,

Intéressant de prendre connaissance de ces "10 questions" comme pour établir les 10 commandements...

Il y a tout de suite un truc qui m’a interpellé : cette fâcheuse tendance à rédiger les questions en "opposant" une situation initial, un fait, ou un groupe à autre chose. A croire qu’il n’est jamais possible "d’évoluer" sans opposer des concepts.

Cette vision manichéenne a tendance à induire des discussions stériles, aussi stériles que l’auditoire est acquis à la cause et n’ose remettre en cause les dogmes en place. Alors, libéralisme ou socialisme ?

Cela ne veut rien dire.

La vie n’est pas résumée à des concepts qui s’appliqueraient de manière homogène et "parfaite" pour faire d’un système le summum dont il ne faudrait pas déroger. Capitaliser est nécessaire pour investir et amener des liquidités sur des projets. Redistribuer est nécessaire pour limiter les tensions et profiter au plus grand nombre. Ce n’est pas incompatible avec la 1ère énonciation.

Un libéralisme modéré et contraint à une redistribution sociale, une "combinaison" des forces de chaque système : pourquoi pas ?

Quand je lis aussi la question relative à l’Europe : à croire que l’Europe va absorber les pays et refouler les citoyens... n’est-ce pas déjà fait puisque l’on élargit sans consulter, que l’on ratifie sans référendum et que l’on ne vote pas en simultané ? N’est-ce pas également du rôle de l’Europe de s’élever à un rang comparable aux grandes puissances pour faire le poids ?

Quelle place et quels moyens pour les citoyens pour faire vivre l’Europe des nations ? Une autre question plus ouverte qui donne sans doute plus de perspectives.

Décidément, Mme la professeur Royal ne se distingue pas par la qualité de son fond. Et croyez moi, ce n’est là que l’échantillon de sa médiocrité.

Je le confirme : N.Sarkozy n’a pas gagné en 2007 : c’est la gauche qui a perdu tant dans son fond (pas de confrontation au réel) que dans sa forme (on ne gouverne pas en n’ayant pas d’idées fortes). Médiocrité, clientèlisme, opportunisme : tels sont les maîtres mots de la politique à la française...

Dommage.


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