Réponse d’un citoyen de gauche à...
Avec cette formulation, nous sortons du singulier pour aller au général. Ce citoyen, de gauche, devient un personnage métaphorique, il incarne par la magie du mot, tous les citoyens, de gauche. Pas même une moyenne, une médiane statistique, il est le citoyen, de gauche. D’ailleurs, de gauche, de quelle symétrie cette gauche est le nom ? Est-ce l’espace réduit du parlement ? Non, ça a voir avec le... Bien. Donc, de gauche, et citoyen.
Que l’espace euclidien des idées ne soit pas une simple droite n’ a pas beaucoup d’importance, il est question de surplomber le sujet.
Certains, plus audacieux, moins manichéens, envisagent des espaces ternaires. Les conservateurs, les socialistes, les libéraux. Est-ce suffisant pour espérer décrire le monde des idées ? Mieux, surement, mais seulement mieux.
Car il faut se résoudre à se ranger dans un camp. Et, alors, adieu différences, les jumeaux rivaux occupent le champ de bataille. Et il n’y a place que pour deux.
Sauf que, entre deux batailles, on peut, on doit, questionner, interroger, (di)vaguer au dessus, en dessous de la fatidique ligne droite.
Le temps de la bataille n’est pas encore venu. Alors, rêvons, et si Dame du Poitou nous y invite, pourquoi pas ?