Je m’interroge avec d’autres sur cette notion de "complot" utilisée mécaniquement et magiquement par des personnes ne s’étant jamais penché sérieusement sur le rapport officiel...
Complot ou doute légitime ?
Entre les faits (qui restent encore à établir) et la version officielle des faits (dont les failles, les silences,les contradictions sont manifestes)...
"La formule "théorie du complot" est en somme pernicieuse parce qu’elle dramatise, voire criminalise, le cours ordinaire de la relation d’information. ..Le concept de « théorie du complot » n’est au mieux qu’un de ces leurres qui visent - encore un complot ? - à inculquer des représentations erronées par le jeu de couples diaboliques de mots dont l’un n’est pas forcément explicité. Ainsi oppose-t-on « désinformation » à « information » comme « mensonge » à « vérité », alors que l’on sait pertinemment qu’une information ne peut être la vérité, mais n’est tout au plus qu’une représentation plus ou moins fidèle de la réalité gardée secrète, donnée volontairement ou extorquée. .." (Paul Villach)
Une violente collision dans « Le Monde » entre un philosophe et « la théorie du complot » fait une victime : le doute méthodique :
"...l’addition presque éculée mais encore si puissante, du spectre du « révisionnisme », surtout adossé au « négationnisme » (toujours effrayant car fortement connoté à la négation de la Shoah) et mâtiné de l’argument final, le fameux « anti-sémitisme » de la « bête » pour aussi abjecte qu’elle soit fonctionne encore, car elle utilise les réflexes du rejet émotionnel d’une majorité de la population. Pour qui n’a jamais discuté face à face avec un sceptique de la version officielle du 11/9, ou lu l’un des livres que j’ai édités, c’est-à-dire n’importe quel journaliste, l’affaire est entendue !....
.Lle professeur David Ray Griffin résume astucieusement comme « la plus folle, la plus irrationnelle des théories du complot » ...« celle qui se base le moins sur l’examen minutieux des éléments factuels ». Ou pour citer les propos pleins de sens d’un haut fonctionnaire états-unien, M. Paul Craig Roberts (ancien sous-secrétaire aux Finances de l’administration Reagan), repris dans l’introduction de 11 Septembre, La Faillite des médias :
« … Quelle est la théorie du complot la plus grandiose ? L’interprétation du 11 Septembre comme un casus belli organisé visant à justifier l’invasion par les États-Unis de l’Afghanistan et de l’Irak ou celle selon laquelle une poignée de musulmans a mis en échec à plusieurs reprises les systèmes de sécurité des États-Unis en une courte matinée et a réussi la plus sensationnelle attaque terroriste de l’histoire simplement parce qu’ils “haïssent notre liberté et notre démocratie” ? Ourdir des événements graves pour justifier des guerres est un stratagème si éculé qu’il en devient lassant. » (EDL)