J’étais sorti.

Dans ce fil, les pros et les antis sont bien à la même enseigne.

Pour ce qui est des médias conventionnels, je vous accorde que l’on ne vous fait pas de cadeaux : lorsqu’on défend une position très politiquement incorrecte, c’est souvent le cas (sans présager du bien-fondé éventuelle de celle-ci). Vous ne pouvez pas reprocher aux éditorialistes influents d’être franchement en désaccord avec votre avis, même s’ils n’ont pas, bien entendu, à aller jusqu’à l’injure (à moins qu’ils puissent démontrer que ceux qu’ils dénoncent pratiquent la manipulation - pour Thierry Meyssan, j’ai l’impression qu’on a bien affaire à un manipulateur, mais ce n’est qu’un avis).

Vous vous insurgez contre les qualificatifs de "complotistes", de "révisionnistes" et de "négationnistes" qui vous sont attribués. Ces termes ne sont certes pas des compliments mais, sans présager de l’idée que le journaliste avait en tête, ne me semblent pas des injures stricto sensu. "Complotistes" signifie "qui voit des complots là où il n’y en a pas" : c’est une description engagée, qui vous est défavorable mais n’est pas injurieuse à proprement parler, elle dit simplement que vous vous trompez.

Quant à "négationnistes" et "révisionnistes", il est vrai que ces termes sont le plus souvent associés à ceux qui nient tout ou partie de la Shoah, mais leur acception peut être plus large et désigner ceux qui "réécrivent l’histoire" dans tel ou tel épisode. Tel quel, là encore, c’est une opinion qui vous est défavorable, mais non injurieuse.

Encore une fois, j’ignore absolument ce que le journaliste pensait vraiment. Il n’est bien sûr pas exclu qu’il ait volontairement voulu entretenir l’amalgame avec la Shoah mais, pour le savoir, il faudrait avoir un peu plus que ces trois mots sortis de tout contexte.

Dernier point : même si je n’accorde pas le moindre crédit à la thèse que vous semblez défendre, j’apprécie de discuter avec vous, qui restez toujours modéré et courtois dans vos propos.