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Commentaire de Serge Weidmann

sur Y a-t-il un vrai libéral dans la salle ?


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Serge Weidmann (---.---.15.20) 26 septembre 2006 23:09

Peut être que, pour comprendre le libéralisme, il faut revenir aux sources. C’est à dire aux notions de liberté humaine et de propriété. L’homme a des droits naturels. Il ne peut être esclave (il est propriétaire de lui-même)il est propriétaire de ce qu’il crée, des fruits de son travail... On devrait concevoir, dans ce sillage, les sociétés comme des communautés libres d’hommes libres avec évidemment un état de droit et une organisation subsidiaire de la société : la société civile organise ses institutions et ne délègue à l’échelon ((politique) supérieur ce qu’elle ne peut faire par elle-même. Tout ce qui est agriculture, industrie, commerce, éducation, transports est librement organisé et la concurrence joue son rôle dans l’intérêt de tous, tout en haut, l’Etat n’intervient que subsidiairement pour les tâches régaliennes : sécurité intérieure et défense du territoire.

Mais aujourd’hui, en France, marquée par un étatisme très ancien et qui paraît aller de soi, il est difficile aux citoyens de concevoir d’autres modèles que celui de l’Etat nounou. Seulement, comme notre Etat s’occupe de presque tout (et quand ce n’est pas l’Etat, c’est les régions, les départements, les communes ...)insensiblement les Français sont passés sous la coupe des politiciens.

Je me marre quand je lis les expressions : « libéraux de droite » « libéraux de gauche ». Le libéralisme n’a rien à voir avec l’étatisme des premiers et le marxisme des seconds. Et la plupart de nos concitoyens n’ont qu’une vague idée de ce qu’est le libéralisme, sinon celle d’une idéologie pernicieuse parce que les médias le traînent dans la boue. Propagande et désinformation....

Et c’est ainsi que les politiques non libérales de nos gouvernants, creusent les déficits, qu’une spirale interventionniste infernale fait de l’Etat celui qui doit intervenir partout, s’occuper de tout et qui, ainsi mécontente tout le monde. Cela finira mal, c’est à dire hors de toutes les solutions libérales qui, appliquées dans certains pays voisins (Irlande, Angleterre, Espagne d’Aznar) ont permis leur redressement économique donc social.


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