En France, comme dans quasimment tous les pays occidentaux, la presse et les médias sont détenus par des magnats de la finance. Ces médias n’informent pas, mais pratiquent une désinformation soft visant à diviser le monde selon des préjugés simplistes : nous sommes le monde libre, développé et les autres sont à la traine, entre les semi-dictatures comme la Russie et la Chine et les pays sous-développés dont les médias passent leur temps à mettre en exergue les problemes.
Cela a pour but, à mon avis, de nous faire sentir "supérieur" au reste du monde et d’éviter de nous poser des questions sur le développement du monde et sur les rapports de force qui le régissent, tout en implantant dans l’esprit du grand Public des préjugés simplistes.
Cela évite de se poser des questions sur l’utilité de choix de co-développement et d’échanges enrichissants et équilibrés, en nous plaçant dans une vision du monde basée sur la compétition et la recherche de la prédominance. Ce qui rejoint la mentalité des Financiers et autres capitaines d’industrie, qui sont des loups cherchant constamment à "bouffer" l’autre.
Cela traduit également une peur des pays émergents, qui pourraient nous concurrencer économiquement, préoccupation evidemment présente dans l’esprit de nos élites financières. Alors que cette émergence pourrait donner lieu à des échanges constructifs et équilibrés, pourvu qu’on s’en donne la peine, et que l’on raisonne plus en terme de coopération et d’échanges, plutôt qu’en termes de concurrence acharnée.
Rien d’étonnant donc à voir les ’grands’ journalistes des médias, qui sont choisis pour la conformité de leurs façon de voir le monde avec nos ’élites’ politiques et finançieres, relayer interminablement ce genre de message.
Il s’agit donc d’une désinformation assez subtile, mais constante et plutôt efficace.
Sortons de ce moule déformant dans lequel on essaie de nous maintenir.