Bonjour,
Vous avez raison de préciser la nuance forte entre "les amércains" et le mot que j’emploi "les USA/les Etats-Unis" : ce que pense le peuple et fait son gouvernement est - malheureusement - très différent.
Par conséquent j’englobe dans les mots les "résultantes" de l’action de la nation USA, ce qui ne revient en aucun cas à dire que tous les américains étaient ou sont "pro-guerre en Irak". Cela est tout aussi vrai pour la France et les français qui majoritairement ne sont pas favorables à l’alignement atlantiste mais doivent suivre la décision de leur représentant politique.
Dans un cas comme dans l’autre, il est bien regrettable de constater les écarts entre ce que le peuple pense et ce que ses représentants lui imposent comme choix.
Le véritable danger de fond, c’est toujours de voir quel contenu on inclu dans les mots :
- On réintègre le commandement militaire de l’OTAN : pour quoi faire ? Pour se défendre face à un ennemi commun ou bien pour piloter des actions d’intérêts particuliers ? Pour le peuple Afghan ou pour le pétrole qui transite par le pays ?
- On valide en catimini le TCE : Pour quelle Europe ? Une Europe des nations indépendante des USA ou bien pour une Europe succursale des intérêts des USA ? Pour quel socle commun : le progrès des nations ou un grand marché libre économique ? Pour une Europe forte politiquement ou pour un "caniche" ?
Ceci est tout aussi vrai pour la politique intérieur... si les français cherchaient à savoir ce qui se cache derrière les discours, ils découvriraient bien des choses... dont un magnifique ventilateur à brasser du vent et pas mal de mafias/lobbies très structurés.