Voilà 6 mois que j’ai ouvert mon petit blog de quartier à Paris. Mon expérience reste très modeste. Un motif de satisfaction : les lecteurs de mon petit blog expriment - non pas dans leurs commentaires, ils n’en font pas - mais de vive voix quand j’ai la chance d’en rencontrer, leur satisfaction d’avoir une source d’info différente. Perte de confiance dans la presse ? Mais pourquoi faire plus confiance à quelqu’un dont ce n’est pas le métier et qui le dit ? Mais la diversification des sources semble être une attente. Je constate une meilleure réactivité des acteurs locaux. Suis je naïf ? Mais je peux assurer que lorsque je « mène l’enquête » pour mon petit blog - par exemple cette semaine sur les immeubles insalubres dans mon arrondissement - je reçois un accueil sympathique, très ouvert. Je constate aussi que ce que dit la presse sur le sujet est en général très approximatif au mieux, carrément faux souvent.
Le problème déontolique pour employer un grand mot se pose néanmoins. De deux ordres : la manipulation à laquelle je suis exposé d’une part, ma propre capacité à juger de la qualité de l’info qui m’est fournie d’autre part.
Mon interprétation présente pour conclure : je n’ai rien à vendre. Je suis libre et les gens aiment ça.
