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Commentaire de masuyer

sur Dangereuse rupture de la politique étrangère française


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masuyer masuyer 13 avril 2008 11:22

Frédéric, ta trop longue fréquentation des milieux néo-nazis t’a semble-t-il fait oublié que "collaboration " en français s’écrivait avec un c et non un k.

Tiens cultives-toi un peu :

http://www.monde-diplomatique.fr/2004/02/RUSCIO/10999

http://www.mrax.be/article.php3?id_article=471

Et pour clore le tout, je reposte un de mes vieux commentaires afin d’éclairer au mieux la loghorrée de Frédéric

par masuyer (IP:xxx.x6.180.143) le 31 décembre 2007 à 10H31

 
Ce qui est surréaliste ici, c’est l’insondable crétinerie de Frédéric Lyon. Puisqu’il persiste, je continue mes petits exercices de littérature comparée.

Avant de procéder à cet exercice, je vous propose un petit texte qui montre que les phobies de Frédéric Lyon ne sont ni nouvelles, ni propres à notre pays :

"La xénophobie à l’égard des Italiens se développe

L’identité italienne est perçue comme négative. Des stéréotypes sur les Italiens circulent et s’amplifient. L’idée que les Italiens sont étrangers aux lois, aux mœurs et à la langue anglaise s’impose. Par exemple, en 1883, le New York Times soupçonne les Siciliens d’être porteurs de puces. L’animosité grandit au tournant du siècle. En réalité, comme dans tout pays d’immigration, on reproche aux immigrants de faire de la concurrence au prolétariat local car les Italiens acceptent des salaires inférieurs et brisent les grèves. Ainsi, les syndicats américains n’échappent pas à cette vision populiste et xénophobe.
De plus, des rumeurs circulent sur les exactions commises par la Main Noire et la Camorra. Des campagnes de presse accusent les mafias italiennes d’être responsables de la criminalité sur le sol américain.
Enfin, les Italiens sont présentés comme idolâtres et sans éthique sociale. Ce mouvement de rejet n’est pas sans conséquence sur la législation." source :http://crdp.ac-paris.fr/seance...

Quelques extraits de textes très éclairant :

"1903 : tract édité par la Ligue de la patrie française [2] pour stigmatiser "la barbarie italienne". [3]

"Le nombre des étrangers de toutes conditions qui vivent actuellement chez nous peut être évalué, sans crainte d’exagération, au chiffre de 1,8 millions, soit près de 5% de la population totale. [...] Nous devons dire, pour la clarté même de la question qui passionne l’universalité des travailleurs français que, sur ces 1,8 millions d’individus établis chez nous, 60 000 à peine vivent de leurs revenus, c’est à dire nous apportent de l’argent. Les autres, plus de 1,7 millions, nous en prennent, tout en échappant à la plupart des charges qui pèsent sur nos nationaux. Dans certaines villes, à Marseille par exemple, la majeure partie des grandes usines ont éliminé de leur personnel jusqu’au dernier de nos nationaux"

"L’envahissement des Italiens s’étend rapidement à toute la Provence. A Toulon le mal sévit avec autant de violence qu’à Marseille."

"Tous les rebuts des cinq parties du monde peuvent acquérir la qualité de citoyen français. Bien mieux, le législateur de 1889 a imposé la qualité de français à des gens auxquels jusque là le hasard d’une natalité française accordait simplement la faculté d’une option. Le résultat inévitable de cette loi a été que les naturalisations ont décuplé."

"Après avoir aidé les leurs à conquérir sur nous le travail qui faisait vivre les nôtres, les Italiens naturalisés français marchent dès maintenant à la conquête de l’Hôtel de Ville de Marseille [...] La race française, fortement entamée dans cette ville, sera sûrement débordée avant peu, si l’on ne se décide à arrêter enfin la marée montante des naturalisations."

Je laisse à chacun le soin d’établir toutes les correspondances qu’il perçoit et à Frédéric Lyon le soin de nous expliquer que c’est différent.

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