bonjour,
comme je l’ai dit sur le billet de bernard dugué, portant sur le même sujet, en matière de douleur et de désespoir, personne ne peut se mettre à la place de ceux qui les ressentent. c’est certainement ce que les jurés ont voulu souligner en acquittant mme debaine.
on ne peut simplifier les choses à l’extrème en manichéanisant les évènements : les bons d’un côté et les méchants de l’antre, l’nage ou le démon, le blanc ou le noir...
tout ce que je retiens de ce drame, c’est qu’une fois de plus, la société hypocrite se lave les mains des drames qu’elle engendre : depuis de nombreuses années, les associations soulignent le manque de moyens et de prise en charge des personnes en état de handicap, ainsi que leurs familles.
et d’après ce que j’ai pu en comprendre, cela ne va pas aller en s’améliorant : les plus démunis vont s’enfoncer de plus en plus dans le désespoir, car ils auront pas les moyens d’avoir des aides médicales ou de vie, qui soulagent la personne et sa famille.
les jurés du val d’oise ont tranché, et voté pour l’aquittement, après avoir entendu les explcations de Madame Debaine. les raisons qui les ont amenés à cette conclusion doivent être suffisament forte pour que cet homicide ne soit pas sanctionné par une peine, même symbolique.
quoi qu’il en soit, Madame Debaine s’était déjà condamnée au chagrin de ne plus avoir sa fille auprès d’elle. et les jurés ont peut-être trouvé que c’était déjà une peine suffisament lourde sans qu’il y ait besoin d’en rajouter...