L’homicide peut ne pas être volontaire. Si vous avez un accident, et qu’une tierce personne est tuée, le décès est sans consentement, mais il n’y a pas pour autant de volonté de nuire. Le meurtre est un homicide volontaire, bref, il y a volonté de nuire. La peine capitale est une peine infligée aux pires criminel. Il s’agit donc de la volonté de la société de mettre fin aux jours d’une personne sans son consentement pour des raisons de sécurité et de vengence (je précise que je suis contre étant donné que cette solution radicale ne permet pas de revenir en arrière en cas d’erreur). Ce dernier cas se rapproche du meurtre.
Le cas dont vous parlez se compare pour moi à une euthanasie. Vous dites vous même que le meurtre consiste en provoquer un décès sans consentement, mais est ce le cas dans cette situation. Il est reconnu que la victime lourdement handicapée souffrait. La mère s’est occupée de son enfant pendant des années. Mais sur la fin, la souffrance était intenable et la mère a décidée d’abrèger les souffrances de son enfant.
Imaginez vous ressentir cette souffrance physique. Ne voudriez vous pas qu’elle s’arrête ? C’est une certitude. C’est d’ailleurs ce qui motive les personnes réclamant l’euthanasie : la douleur et la certitude sur le seul moyen de la stopper. Ces personnes voudraient bien vivre, mais pas avec cette souffrance. La fille était elle dans cet état d’esprit ? On ne peut que avoir un doute.
Peut être que le jury aurait du condamner à une peine avec sursis ? Mais je n’en suis pas convaincu.