@ l’auteur
Une société dans laquelle les "fracassés de la vie" selon votre expression, n’ont plus leur place, on ne s’y dirige pas, ON Y EST DEJA !! Vous allez me dire que ça peut se révéler encore plus hard pour eux. C’est vrai, mais observons les cas de ceux que les conditions déplorables de leur existence mettent constamment en porte-à-faux avec les règles de la société consumériste et bien pensante qui est la nôtre...Pas besoin de seringue ni de barbituriques administrés par une main "charitable"...On laisse faire les choses et ça se passe très bien , en douceur, on peut dormir tranquille, la morale est sauve : un coup de canicule par-ci, un grand froid par là, des sans abris ou des gens en situation irrégulière qui se défenestrent ou se jettent à l’eau tout seuls, ou encore des mal logés qui crament dans des immeubles pourraves... c’est-y pas bien rôdé déjà, ça ? et avec la "tendance" actuelle qui préconise les économies ,tourne le dos au social et accentue le sécuritaire, le problème des naufragés de la vie est en cours de traitement.
Pas de panique par ailleurs pour les bourges que nous sommes : tant qu’il y aura du flouze à pomper, le dément sénile qui a de la thune ne risque rien (à moins d’une infirmière qui pète un plomb) : le système fera tout pour le maintenir en vie. des maisons de retraite médicalisées, ça existe, mais peu de gens au revenus modestes peuvent y entrer !