Dites donc les anti-anglais, vous commencez doucement à m’agacer, là.
Moi l’anglais je le parle. Quand je dis que je le parle, ça veut dire, vraiment. Tous les jours, je suis en contact avec des gens du monde entier -et très peu d’anglophone natifs, même si j’ai beaucoup d’amis en angleterre-. De toutes les âneries dont on m’a bourré le crâne à l’école, c’est bien la seule chose dont je me serve réellement au quotidien.
Alors quand vous vous mettez à le fustiger en prétendant que de toute façon ça ne sert à rien, et que personne le parle, laissez moi rire. J’ai rencontré des coréens, des espagnols, des hollandais, des suédois, des finlandais, des mexicains en veux tu en voilà, je suis sorti avec plusieurs japonaises et je vis toujours avec l’une d’elle, et tout cela ça aurait été absolument impossible sans l’anglais. Que certaines personnes aient du mal à l’apprendre -et encore, on pourrait trouver à redire, mais c’est une donnée complètement subjective-, ça va de soit. Mais comme outil de communication, il n’existe aujourd’hui rien de mieux.
Vous parlez de l’anglais comme d’un mal absolu. Je le vois comme une bénédiction, une ouverture absolument formidable sur le monde. Son "manque de précision" n’existe que dans votre esprit, évidemment, et même si je préfère les auteurs français, ça ne m’empêche pas de lire en anglais plutôt que de m’user les yeux sur les traductions ridicules qu’on nous impose ici.
Au lieu de taper sur l’anglais, allez l’apprendre, appréciez les possibilités incroyables qu’il propose dans absolument tous les domaines. Et partez donc en voyage, allez vivre ailleurs. L’anglais n’est pas la seule langue digne d’être apprise, mais elle est définitivement la plus utile.