Shawford. Bien sûr. Ces faits sont connus. Et, j’allais dire, rien de nouveau sous le soleil. En Europe, il ya eu aussi l’opération Gladio. C’est donc une hypothèse "raisonnable", à ceci près que même pour Cuba ces projets ont finis par être abandonnés. Reste à tester cette hypothèse. Et j’imagine que c’est à cet endroit que les vraies difficultés vont commencer. Il y a d’abord dans beaucoup d’arguments que j’ai pu lire de nombreux qui sont inutiles à cette hypothèse : les explosifs, le trou du Pentagone, le WTC, les pilotes "surdoués", etc... Reste la manipulation d’Atta et de ses complices et le "laissez-faire". Il sera difficile d’aller plus loin.
Et les motifs. L’Irak ? Pourquoi ne pas avoir commencé par là. L’Afghanistan ? Là, c’est le sens des proportions qui me rend dubitatif. Le Patriot Act ? Et pourquoi manipuler des Egyptiens et Saoudiens si ce n’est pas pour s’attaquer à ces deux pays ? Et les entraïnements qui commencent 5 ans auparavant, sous Clinton. Sérieusement, cette hypothèse n’est pas "économique", elle soulève plus de questions qu’elle n’en résoud. Pourquoi des cibles si importantes, les risques très importants d’échec, etc... ?
Je note parfois des raisonnements surprenants : qu’un agent connu pour travailler pour l’ISI soit en connection avec un des kamikases, et c’est le Pakistan qui est impliqué. Un peu rapide, non ?
Mais, bon, peut-être un jour, un agent de la CIA parlera. Je promets de manger mon béret ce jour là.
Il faut quand même savoir que l’américain est traditionnellement défiant envers l’Etat fédéral. Témoins une abondante littérature et de très nombreux films. J’évoquais ailleurs l’effet de sidération qu’a eu cette évènement. Cet évènement n’est pas isolé et s’inscrit parfaitement dans un contexte de montée aux extrêmes. La culture politique est faible au même moment où la médiatisation et un relativisme débridé sont dans tous les esprits. Je n’en finirais pas d’accumuler des faits de société qui vont dans ce sens.
Je sais très bien que ces évènements ont été utilisés, rentabilisés. Et je sais aussi qu’il y a des gens capables de ça, de l’impossible, de l’improbable.