« C’est faux et archi-faux. Vous pratiquez une désinformation permanente...
Petite explication pour vous et vos acolytes :
Le bouclier fiscal est une mesure permettant de plafonner le taux d’imposition à 60% (ramener à 50% par le petit chef). Donc il concerne les HAUTS REVENUS, les plafonds d’imposition supérieur...Ca va l’explication là ? ? ? «
Et bien votre haine des riches vous empêche d’y voir clair. On va donner un lien comme ça, ça vous évitera de continuer de croire et de perpétuer une erreur.
http://www.inegalites.fr/spip.php?article721
Sur les 234000 personnes assujetti au bouclier fiscal, 198000 gagnent moins de 3191€/an. Le bouclier s’applique donc à 85% à des personnes pauvres.
Par contre si on regarde le coût effectivement la majorité de l’argent redistribué repartira aux plus riches.
« Qui vous demande de payer plus puisqu’en plus les taux ont été baissé par votre leader ? »
Et bien avec le système de part sur l’impôt sur le revenu, un célibataire contribue plus au système alors qu’il dépense moins en service public. De plus les cotisations sociales ne dépendent pas du tout du nombre de personnes dans le foyer, cela veut bien dire que la cotisation moyenne doit être augmentée pour le célibataire ou le couple sans enfant. Je renouvelle encore une fois que ça ne me dérange pas de payer mais globalement ceux qui n’ont pas d’enfant contribuent plus pour dépenser moins.
« Parcqu’on utilise plus le service public quand on a des enfants ? Vous pouvez m’expliquer là ? »
Quelques exemples : la dépense première de l’état est l’éducation nationale utilisée par les enfants. Je ne critique pas la dépense je dis juste que 25% des impôts récoltés sont dépensés pour les enfants.
Autre exemple : sur les 300 milliards dépensés au niveau social, 62 milliards le sont pour les allocations familiales qui vont directement aux familles avec enfants payées par tous.
« Donc vous admettez ouvertement que la misère ne vaut aucun sacrifice...Belle mentalité... »
Voilà encore une fois votre argument d’extrême inverse, pas facile de discuter avec vous. Pour vous c’est blanc ou noir.
« En l’occurrence, le gouvernement suit bien votre raisonnement pour ce qui concerne les riches...Que pensez vous en revanche des franchises médicales et autres "efforts" que l’on va demander aux gens (les pauvres cette fois rassurez-vous) ? »
Les dépenses de santé ont augmenté de 5% du PIB en 20 ans alors que les cotisations n’ont pas augmenté d’autant. 5% du PIB c’est quasiment 100 milliards à trouver. Les franchises médicales ne concernent pas les enfants, femmes enceintes et les personnes à la CMU donc les plus pauvres. Ensuite c’est limité à 50€/ an soit 4€/mois pour 100 boites de médicaments par an. 50€ par an représente une augmentation de même pas 1% pour un smicard. Encore une fois, en France si vous avez une grosse maladie, vous êtes couvert ce qui est le plus important. Le système est en déficit et donc il faut trouver des moyens de le financer, d’autres pays l’ont fait comme la Suisse ou la Suède. Je rappelle aussi que les français sont les plus gros consommateurs de médicaments, il y a beaucoup d’hypocondriaques dans ce pays. Encore une fois les abus obligent à réagir, si il y avait moins de triche et fraude, tout le monde dépenserait moins mais la fraude fait parti de notre culture (riche ou pauvre).
« La philosophie admet une définition d’art ou de mode de vie...60% d’une fortune feront pour moi toujours suffisamment d’argent pour vivre...Pour vous ce ne semble pas être le cas...
Si vous gagnez 10000 euros par an (833/mois) et qu’on vous en retire 60%, c’est énorme...Si vous gagnez des millions ca se sent moins et ca n’empeche pas de vivre...
Aprés si votre but est d’avoir un garage plein de ferraris, c’est un point de vue philosophique ! »
Vous n’avez pas à me dire ce que ma vie doit être. Si je me suis battu pour gagner de l’argent, ce n’est surement pas pour que l’état me fasse payer plus de la moitié de l’année dans le système. Certes il faut redistribuer une partie mais il y a des limites.
« Merci...Mais si l’Etat faisait son travail, je pourrais passer un peu plus de temps avec mes enfants (vous savez ceux qui profitent du système) au lieu d’aider les autres...Je pourrais aussi rester chez moi à regarder la télé...Chacun pour soi.. ».
L’état français est un de ceux qui ponctionne le plus et qui redistribue le plus. Il y a aussi la population de fonctionnaires à payer et comme les gens comme vous ne veulent pas faire d’économie là non plus, il y a forcement un moment où quelqu’un va souffrir.
« D’ailleurs à quel niveau définissez-vous la classe riche ? Parcque là on parle bien des bénéficiaires du bouclier... »
Le problème est que des personnes gagnant moins de 3100€/an sont assujetti au bouclier. On n’a peut être pas la même définition de riche. Quelqu’un gagnant 36000€/an net fait parti du top 10% de la population, le considérez vous comme riche ? Beaucoup de personnes en France considérerait que le top10% est riche.
« Encore heureux que ceux qui participent au développement du pays aient des avantages, non ? »
Ah bon ceux qui n’ont pas d’enfant ne participent pas au développement du pays ? Même si je comprends la politique nataliste ; à une époque où les ressources naturelles s’amenuisent et où la pollution augmente, causée principalement par l’alimentation, est-ce une bonne chose de continuer cette politique nataliste ?
« Vous voulez payer moins d’impots, moi aussi...Mais actuellement, à moins d’être déconnecté de la réalité, la misère augmente comme jamais...Donc même si ca fait mal, c’est le moment d’être solidaire... »
De part les impôts que je paie, je suis plus solidaire que des personnes de même salaire avec des enfants. Encore une fois solidarité ne veut pas uniquement dire solidarité financière. On peut demander à ceux qui ne peuvent pas payer d’aider avec leur temps. Je soutiens surtout les réductions de dépenses publiques comme l’ont fait tous les autres pays qui réussissent maintenant.
« Comme beaucoup, et comme je l’ai déjà dit, vous êtes pour moi hors réalité... »
Je ne pense pas être hors réalité, je suis issu d’une famille tés modeste, elle-même issu d’une famille pauvre.