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Commentaire de E-fred

sur Répression du mouvement lycéen : l'arbitraire policier en question


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E-fred E-fred 19 avril 2008 20:20

Certains posteurs ont oubliés qu’ils ont aussi été jeunes :

"Les groupes Jeunesse Révolution sont la section française de l’Internationale révolutionnaire de la jeunesse, qui a tenu sa dernière rencontre internationale en août 2004 à Paris, avec des jeunes de 19 pays d’Europe, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique. Ils sont ouverts à tous les jeunes, lycéens, étudiants, jeunes travailleurs ou chômeurs, qui veulent se battre contre le système capitaliste qui n’offre aucun avenir à la jeunesse en dehors de la guerre, du chômage, de la misère et de la drogue. "

Contre les violences policières :

 

  • Des dépôts de plainte quasi systématiques des policiers pour "outrage et/ou rébellion" dont le but est, le plus souvent, de justifier les violences illégitimes par l’attitude belliqueuse de la victime. Les délits d’outrage et de rébellion ( articles 433-5 et 433-6 du code pénal) sont punis d’une peine maximum de 6 mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende et relèvent du tribunal correctionnel. L’un des objectifs de toutes les démarches décrites dans ce guide sera de faire joindre dans une même audience, la plainte de la victime de violences policières et la plainte des policiers pour outrages et rébellion.

     

    1. Au Commissariat : Il est inutile de tenter de le faire dans un commissariat. Dans la majorité des cas, les policiers refusent de prendre ces plaintes contre leurs collègues et s’ils le font, il arrive qu’elles ne soient pas transmises. Il en est de même en ce qui concerne les plaintes à la gendarmerie, s’il s’agit de la brigade à laquelle appartiennent les gendarmes, auteurs présumés de violences.

       
    1. Il faut donc directement porter plainte auprès du Procureur de la République par lettre recommandée avec Accusé de Réception (AR) au Tribunal de Grande Instance (TGI) du lieu où les faits se sont produits (Cf. modèle de lettre en ANNEXE 1).

       
    2. Si l’on est certain , par expérience, que le parquet (Procureur) classe systématiquement ces plaintes, se constituer partie civile auprès du doyen des juges d’instruction du TGI du lieu où les faits se sont produits.
       

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