citation de la fin du (long) commentaire (difficile à lire) de morice ci-dessus :
"Parcellaires, ses sectes répondent à des individus farfelus ou en manque de religiosité" : pourquoi je suis choqué de ce commentaire :
des termes grandiloquents, un phrasé emphatique pour finir sur un jugement de """valeur""" concernant les personnes qui intègrent des sectes, excusez-moi du peu...
Sans même parler de désespoir, recherche de spiritualité, curiosité, personnes qui se sont laissé convaincre, naïveté ou innocence (dans le sens crédulité), et bien c’est pour moi (encore) un traitement "superficiel" du sujet. Aucunement journalistique, ni adulte.
"Le problème est de savoir pourquoi certaines religions marchent mieux que d’autres"... pour moi le problème n’est pas de savoir pourquoi un truc marche plus qu’un autre, à part si j’étais un marketeux à qui on avait confié la mission de lancer un produit qui marche sur un marché existant. Et donc je devrais trouver les failles dans la concurrence, pour les mettre en avant au profit de mon produit.
J’ai du mal à comprendre un tel raisonnement. Pour moi c’est un peu à côté de la plaque. Le problème est "l’état d’esprit". Cultiver le respect de soi et de l’Autre est à mes yeux plus important que de savoir pourquoi un truc marche plus qu’un autre.
Il n’est nullement nécessaire de se justifier sur le fait qu’on soit athée ou croyant.
Il n’y a ni échec ni réussite de la part des religions. La religion, comme l’échec et la réussite, sont des concepts humains, nullement des choses qui existent "de facto". S’il n’y a plus d’homme, il n’y a plus ni religion, ni échec ni réussite. Ce sont donc pour moi autant de concepts qui servent à "mieux" faire passer le temps, ou justifier des actes ou des pensées... à nos yeux et/ou ceux de nos pairs.
Il est important de distinguer ce qui est créations de l’esprit. Et c’est dommage que, je le répète, ça se fasse aux dépends du respect de Soi, et de l’Autre. Autre qui devient étranger que dans nos esprits.