A propos de Mme Shöenberg, je voudrais vous relater un souvenir personnel très aigu.
Je me rappelle très bien Mme Schönberg avoir comme invité principal à son journal de 13 heures il y a quelues années, un certain Strauss-Kahn déja ex-ministre, et toujours pas franchement homme de gauche, en tout honnêteté.
Le pauvre homme.
Il n’a pas pu terminer une phrase, je dis bien, pas une seule, sans que la future Mme Borloo ne réagisse comme un roquet à ses moindres propos et ne lui retourne d’autres questions de façon agressive, comme si elle était elle-même mise en cause.
Je vous jure, il a pas pu finir une phrase, et vous savez comment les hommes politiques sont finalement « prisonniers » de l’humeur de leurs inteviewers, à moins de ne piquer un « coup de sang », comme à pu le faire Arnaud Montebourg, et du coup passer pour un mauvais coucheur.
Strauss-Kahn a fait contre mauvaise fortune bon coeur.
Je n’ai pas eu la chance de la voir interviewer Sarkozy ; je pense que cela aurait été un moment de grâce, tout comme l’a été, le lendemain de cette fameuse interview de DSK, son « moment de bonheur » avec Alain Delon.
Elle était tout miel et fleurs. Douce et en état d’émerveilement.
A un point que cela a même flirté avec le ridicule complet : Dans un excès de flagornerie, la voilà qui annonce à Delon que de nombreux jeunes acteurs français le reconnaissent comme un maître ! Or, visiblement, Delon ne s’en doutait pas et n’était pas au courant : il lui dit « ah bon ? ...personne n’est jamais venu me le dire », et passe sur le sujet.
Voilà pour la Schönberg. Professionnelle, elle l’est. Mais il y a d’autres façon d’être partial, tout en étant « professionel ». Il suffit de s’extasier devant les uns et couper la parole sèchement aux autres (de gauche, tiens).
cela dit : Je consière, personnellement, mais je suis peut-être le seul, qu’un journaliste qui ne laisse pas s’exprimer la personne qu’il intervewe, commet une faute professionnelle majeure.
Suis-je le seul ?
Fishlord