péripate :
Si en même temps vous taxez les logements vacants, les bailleurs auront le choix soit de gagner un montant décent (mais sans exaggération) soit de perdre via la fiscalité. Donc, pas de pénurie.
De même, je réagirais contre l’extrême injustice des révisions de baux effarantes qui vident les centre-villes de petits commerces au profit des grandes enseignes.
Mais je vous rappelle que ce type de dirigisme a été pratiqué par tous les gouvernements gaullistes de l’après-guerre.
Ma thèse c’est que le logement n’est pas un bien comme un autre, et que le système libéral, en matière de logement comme partout ailleurs, ne fait qu’accentuer la concentration de la richesse mondiale entre les mains de quelques uns. Or, dans l’immobilier en France on constate que les prix se maintiennent (encore) pour trois raisons :
-la solidarité générationnelle (donc avantage aux familles aisées)
-la vigilance des banques qui ’ne prêtent qu’aux riches’ - confortant la frange aisée dans une fringale immobilière qu’on bien remarquée les spécialistes comme Michel Mouillart.
-les achats réalisés par l’hyper-classe internationale, comme 0 Paris où dans les quartiers centraux et historiques près de 40% des ventes se font au bénéfice de riches étrangers.