armand : Il paraît que certains esclaves noirs soutenaient les Sudistes pendant la Guerre de Sécession
oui comme les harkis ont soutenu les français, comme les collabos ont soutenu l’allemagne, comme certains ont trahi la cause irlandaise etc...
ça c’est le choix perso, ou la faiblesse, ou la misère, ou la peur de certains hommes et cela... ne me regarde pas.et je crois que meem l’histoire n’a pas à en tenir compte...
je parle des accointances de la direction sioniste avec les nazis : pour le bien d’israel évidemment comme vous me l’avez expliqué la dernière fois... n’est ce pas ?
"Entre le sionisme révisionniste et les fascismes alors en pleine ascension, il y a plus que des ressemblances : ""une parenté"". D’autant que les militants du mouvement portent volontiers la chemise brune, célèbrent le culte du chef et se comportent en armée disciplinée. Chez eux, la violence est une seconde nature : contre les grévistes ou les meetings juifs de gauche, ils font le coup de poing ; contre les militants nationalistes arabes, ils tirent des coups de fusil. Et lorsque les Palestiniens déclenchent leur grande révolte, en 1936, les révisionnistes, avec leur milice, la Haganah-B, aident les troupes britanniques à la réprimer dans le sang. Même le racisme n’est pas absent de la pensée de Jabotinsky : il affleure notamment dans sa nouvelle, Samson, qui rejette toute « mixité » entre juifs et non-juifs. Tant et si bien que David Ben Gourion surnommera Jabotinsky « Vladimir Hitler » - et les nazis des « révisionnistes allemands ». Le futur premier ministre d’Israël commentera même publiquement un article du Führer en affirmant : « Je pensais lire Jabotinsky - les mêmes mots, le même style, le même esprit (6). » Idéologique et politique, le rapprochement se matérialise sur le terrain. Si Jabotinsky se défend d’admirer le Duce, Mussolini, lui, ne tarit pas d’éloges à son sujet. « Pour que le sionisme réussisse, il vous faut un Etat juif, avec un drapeau juif et une langue juive. La personne qui comprend vraiment cela, c’est votre fasciste, Jabotinsky », confiera-t-il en 1935 à David Prato, futur grand rabbin de Rome (7). Généreux, le maître de l’Italie accepte d’accueillir une école navale du Betar à Civitavecchia, au nord de Rome. Lors de son inauguration, les étudiants révisionnistes entonnent Giovinezza, l’hymne fasciste, et crient : « Vive l’Italie ! Vive le roi ! Vive le duce ! »..
Lenni Brenner" Zionism in the Age of the Dictators (chapitre 8 )".