Elle est justement très adaptée pour les propriétaires disposant d’un bien ayant une certaine valeur qui pourrait en profiter pour réaliser une opération intéressante, ou les personnes disposant d’un apport personnel important.
Vous vendez votre résidence principale avec plus-value non imposable (résidence principale). Vous achetez votre nouveau logement à crédit, et l’astuce est là.
Puisque vous avez un capital important, vous demandez à votre banquier non pas un crédit couvrant la différence entre les deux biens (ce qui minimisera le cout total d’acquisition), mais un montage crédit en deux phase : une première phase de 5 ans maximisant les intérêts pour bénéficier à plein de la mesure, et le reste à taux réduit. Sur les 5 premières années, le surcout est "pris en charge" par l’Etat via cette mesure, sur les autres la banque vous "rend" le surplus d’intérêts payés au début en diminuant le taux. Votre capital, lui, est coupé en deux : une partie utilisée comme apport personnel, apport calculé pour que la partie empruntée permette de maximiser la déduction, un seconde qui pourra être utilisée en remboursement anticipé partiel à la fin de la période de déduction (donc à 5 ans). Entre temps, cette partie peut être placée. Ce genre de montage ne vous sera pas proposé si vous n’avez pas des ressources ou des garanties financières solides.
Pire, si vous avez ce capital dont je parlais plus haut, et que ce capital est important, vous demandez un crédit sans amortissement adossé à une assurance-vie à taux minimal garanti sur laquelle vous placez la totalité de votre capital. Votre banquier vous aimera : il est sur de gagner 4%*nb d’année du prêt et d’avoir un capital important placé dans sa banque sur la même durée. Vous, selon le capital initialement disponible, gagnerez plus d’intérêts composés que le surcout d’intérêt direct, surtout si vous avez la possibilité de renforcer cet adossement en faisant des versements (versements possible puisque vous ne remboursez plus de capital, donc que vos mensualités sont moitiés moindre que dans le prêt classique).