Alors je recommence pour le cancre au nom incompréhensible du fond de la classe, à côté du radiateur :
J’ai donc dit :
"Je pense qu’ils auraient alors largement le temps de corriger leurs copies et de préparer leurs cours. Ils auraient même le temps de faire des heures de cours en plus sur ce temps de présence"
Sur qoui vous me rétorquez :
"Votre réponse est assez stupide et révélatrice d’un certain état d’esprit "anti-profs". Comment voulez-vous qu’ils viennent dans leur établissement corriger leurs copies et préparer leurs cours, tout en assurant des heures d’enseignement (supplémentaires) sur ce temps de présence ?"
Puis :
"Ils auraient même le temps de faire DES HEURES DE COURS en plus sur ce temps de présence, vous ne croyez pas ?
N’êtes-vous pas l’auteur de cette brillante suggestion ? Ne seriez-vous pas capable de relire votre propre prose et préférez-vous accuser les autres de "difficultés" ou de "lenteur de compréhension" ?"
Une petite explication de texte s’impose donc :
J’ai dit que le temps supplémentaire passé dans l’établissement, dans les conditions que j’ai posées, permettraient non seulement aux enseignants de faire le travail annexe aux heures de cours, mais qu’ils auraient même le temps, dans ce temps imparti de 38 heures, d’assurer des heure de cours supplémentaires. D’où le "en plus sur ce temps de présence" et non par exemple "en plus de ce temps de présence".
Ce que vous n’avez toujours pas compris, c’est que je dis que les enseignants devraient ^tre présent 38 heures sur site pour répondre au "on aimerait bien faire nos 38 heures et rentrer chez nous sans travail", mais qu si on part d’une base de 38 heures et de cinq semaine de congés, votre argumentaire sur le temps de travail des profs tombe à l’eau, faites le calcul. Mais je pense que c’est inutile que les profs soient au collège pour corriger leurs copies alors qu’ils peuvent très bien le faire chez eux.
Un autre point : même si on passe un dimanche "correction de copies", avouez qu’on y passe pas 10 heures non plus. On est chez soi, c’est un rythme particulier, moins intensif que si on était dans un bureau dans lequel on n’aurait que ça à faire, où aucun évenement extérieur ne viendrait nous troubler. Et je répète qu’il faut prendre en compte toutes les vacances (16 à 17 semaines), pour annualiser vraiment le temps de travail et le ramener à une semaine, et là je persiste à dire qu’en faisant ce calcul un prof est loin de faire ses 35 heures, alors vos 70heures me font bien rigoler.
Ce que vous ne comprenez pas non plus, c’est que je respecte le métier d’enseignant, surtout quand il est bien fait. Je constate simplement qu’il y a plusieurs solutions pour "sauver" l’éducation nationale, et qu’une de ces solutions serait de demander aux enseignants eux mêmes de faire quelques concessions. Pour une fois...