Bonjour,
si j’approuve votre inquiétude et votre appel à la mobilisation démocratique ; je vous trouve bien injuste à l’égard des associations en lutte contre les reculs démocratiques en ne mentionnant même pas leurs luttes ; ces associations en effet se battent tous les jours sur le terrain pour défendre les sans papiers et les enfants scolarisés y compris en les soustrayant illégalement, mais légitimement au nom des droits de l’homme, à la police, en vue de faire échec à leur expulsion administrative. De même vous oubliez le parrainage de famille immigrés par des élus, partout en France, et l’approbation que ces élus reçoivent de leurs concitoyens pour le courage de leur attitude. Enfin les syndicats comme les employeurs font aujourd’hui un remarquable travail de soutien des travailleurs immigrés en grève en vue de leur régularisation , au point que NS et son affidé Hortefeux sont forcés de manoeuvrer en recul et de rééxaminer cas par cas la su situation des ces personnes sous le contrôle des associations et syndicats.
Que les médias ne relaient pas toujours toutes ces actions ne signifie pas qu’elles soient insignifiantes, au contraire : cela prouve que la résistance est plus forte que les tentatives de désinformation et de manipulation de l’opinion qui sont en partie le fait du pouvoir personnel de NS. Mais à vous entendre, la situation serait décourageante , mais votre silence sur les luttes efficaces qui se mènent dans notre pays me semble par trop démobilisateur.
Il est paradoxal de lire le texte d’une militant qui occulte le travail militant réel dans le but appeler à la lutte pour la défense de la démocratie !
J’espère que vous rectifierez , dans vos commentaires et réponses, ma critique amicale : votre pessimisme quant à la volonté démocratique de nos concitoyens n’est pas justifié, ni du point de vue de l’intelligence de la situation, ni -et encore moins- du point de vue de la volonté de la changer.
Il reste qu’il est temps, comme a commencé à le faire le journal "Le Monde" de faire pression sur certains préfets qui semblent en prendre t trop à leur aise avec les droits de l’homme et se soumettent aveuglément aux conditions et autres sinistres quotas du notre ministre de l’identité nationale, sans même prendre le temps d’étudier les demandes avec humanité. Certains sont en danger (y compris personnel du point de vue de leur carrière au service de la république) de dériver vers des comportements d’irresponsabilité démocratique et politique que le procès Papon semblait avoir rejetés dans un passé révolu.