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Commentaire de Pascal GILBERT

sur Dépistage de l'Alzheimer : fichez-nous la paix


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Pascal GILBERT Pascal GILBERT 25 avril 2008 21:36

On peut dire que, à la louche, les PSA ne sont un mauvais test de dépistage du cancer de la prostate.
Mais le problème n’est pas avec les PSA mais autre part : à ce jour il apparait que la durée de vie des patients chez lesquels on a dépisté, puis traité, un cancer de la prostate n’est pas supérieure à celle des personnes chez lesquelles on a attendu que ce cancer se manifeste pour les traiter. Le cancer de la prostate fait, lui aussi, mentir l’adage qui dit que, plus on traite tôt une maladie, mieux le malade se porte. Par ailleurs la qualité de vie des patients traités est souvent altérée du fait de complications liées aux traitements. Si bien que, au bout du compte, les patients dépistés puis traités ne gagnent rien, au contraire.
Ces notions déjà anciennes résultent, essentiellement, d’études scandinaves. Actuellement depuis plus de dix ans se déroule une étude européenne multicentrique (ERSPC - European Study of Screening for Prostate Cancer ) qui veut faire un point récent sur cette question. On attend les résultats mais, devant l’absence de publications intermédiaires, on peut penser que cette étude ne va pas, fondamentalement, révolutionner l’approche.


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