par armand (IP:xxx.x2.37.44) le 26 avril 2008 à 11H02
sisyphe :
On s’en douterait, je ne vous suis pas sur ce mot d’ordre simpliste. Car vous n’avez rien de concret à proposer dans le (dés)ordre international ; Et toutes les superpuissances de tous les temps ont trainé leurs grosses pattes partout, au détriment des plus faibles.
Ou bien croyez-vous à quelque communauté magique composée de sages ?
A trop vite comparer les USA à quelque Mordor vous ne faites que conforter les petits Sauron qui pullulent sur la planète.
En réalité, le renouveau peut venir des Etats-Unis eux-même
Oui, le mot d’ordre est simpliste ! Et pourtant ......
Oui, il y a, comme vous le dites plus bas, des choses à proposer, pour essayer d’empêcher ce que vous nommez pudiquement le "désordre international", et que je nommerai plus justement le carnage mondial, provoqué par la domination des puissances financières et la spéculation sur les biens de première nécessité.
Or, il se trouve que ce système global est issu, avant tout, des étas-unis, et défendu par eux, puisque leurs gouvernements sont dominés, depuis maintenant plus d’un demi-siècle par les compagnies pétrolières, banques et autres assurances.
Le renouveau, pour moi, ne viendra certainement pas des etats-unis eux-mêmes, tant ni les gouvernants, ni le peuple américain dans sa majorité, ni ne sont en mesure, ni ne désirent scier la branche sur laquelle ils ont construit leur prospérité économique et financière (en trompe-l’oeil, comme on peut s’en apercevoir aujourd’hui, mais qui continue de dicter sa loi de la jungle).
Il faut la fin de l’empire américain, pour le bien-être même de la planète (et quand je dis fin, je ne pense pas à leur disparition, mais, disons, à leur entrée "dans le rang" des états pas plus décisionnaires que les autres).
Alors, un comité des sages ; sans doute pas : mais des organismes internationaux et une législation au service de la démocratie, oui. Ce type d’organismes existe : FMI, Banque Mondiale, OMC : le problème étant que, jusqu’à maintenant, ils ne sont qu’au service des puissances financières, et que n’existe aucune législation de régulation des marchés financiers. Il suffirait de pouvoir les remettre dans le bon sens.
Je sais, plus facile à dire qu’à faire. Pourtant, il n’y a pas d’autre solution, si on veut essayer d’éviter la catastrophe annoncée. L’utopie serait, dans ce cas là, de croire que les choses peuvent continuer à aller comme elles vont, sans rien y changer, et sans en subir les effets désastreux.
Et, de ce point de vue, pour moi, ce n’est que de l’euroland que peut venir ce changement.