@ le peripate :
En entrant en société, la volonté individuelle s’aliène dans la volonté générale, qui devient seule habilitée à gouverner.
Ben voyons : monsieur Le Péripate (qui reproche aux autres leur prétention à la lucidité) ne voit que 2 façons de définir l’intérêt collectif : c’est donc qu’il n’y en a que 2 ! Ca fait penser aux enfants qui ne décrivent le poisson que sous forme carrée, parce qu’ils ne les ont jamais vu autrement !
Et, donc, la "volonté individuelle s’aliène dans la volonté générale" : ben voyons !
Décidément monsieur Le Péripate semble en être resté, effectivement, à Rousseau, si ce n’est à Platon, avec le mythe de la caverne !
Il n’a, visiblement, lu aucun ouvrage sur la sociologie, ou la psychologie sociale, qui pourrait faire état de la nécessaire complémentarité de "la volonté individuelle" mise au service du collectif, et vice-versa. Curieuse conception qui semble faire référence à une antediluvienne critique libérale des régimes "collectivistes" (houla, ça fait peur) assimilés, évidemment, aux régimes communistes disparus depuis belle lurette.
Il faut quand même finir par se débarrasser des vieux réflexes pavloviens, qui font ressurgir les spectres de Lenine et de Mao, dès qu’on parle d’intérêt collectif, hein, mon brave...
Et puis se documenter un minimum, regarder un peu autour de soi, sortir des schémas pré-établis et des concepts formatés .
Sinon, vous êtes au courant que l’homme est un être social ?