L’être humain est ainsi fait que la peur de la mort l’incitera toujours à croire au Père Noël de l’éternité.
En ce début du XXIe siècle, à l’heure du triomphe de la science et de la technologie, des progrès de la médecine, de la conquête de l’espace, d’internet, il est encore des millions de pauvres bougres qui croient que :
- que la mère de Jésus était vierge,
- qu’il y a la vie après la mort,
- que des cadavres peuvent ressuciter,
- que le paradis est là haut dans les nuages,
- que l’enfer est gardé par des diablotins cornus munis de fourches,
- que les femmes n’ont une âme que depuis peu,
- que dieu (lequel) a crée le monde il y a 3 000 ans, en quelques jours, en pétrissant de la terre avec ses petites mains,
- que le big-bang, les hommes préhistoriques, la datation au carbone 14, la loi de l’évolution... sont des inventions du Malin,
- que la vie ne peut être qu’une vallée de larmes,
- que le bonheur et le plaisir sont par essance satanique,
- que...
Bref, aujourd’hui, une bonne demi douzaine de siècles après le moyen-âge, les croyances religieuses avec leurs bondieuseries d’un autre âge, leurs niaiseries en tous genres, leur irrationnel chromosomique, leur obscurantisme à front bas, leur sadisme et masochisme pathétiques... n’ont toujours pas disparu du paysage.
La misère, le chômage, la précarité, l’accroissement des inégalités, l’analphabétisme, l’abêtissement orchestré des « masses » ont toujours fait le lit des insanités fascistes et religieuses !
« Dieu, hypothèse inutile » Sébastien Faure 1858/1942