Tous les faits précis énoncés sont vérifiables. Cependant certains restent des secrets. Très peu le savent mais Mai 1968 a encore été le théâtre de règlements de comptes datant de cette période.
Revenons à aujourd’hui. Pourquoi cette période est et reste exemplaire : parce que personne n’a rien vu venir.
Un contexte de crise économique et un sauveur qui désigne un bouc émissaire.
Aujourd’hui, le bouc émissaire est le « sans-papier » . On découvre une réalité qui montre que nous n’avons pas réfléchi 2 secondes (pourtant on le dit « Il n’y a que des gens sans espoir pour faire de bons immigrants. ») . Exploités, par de bons français, pour certains, choyés pour d’autres : ils ont un emploi à 90%. Les immigrés réguliers n’ont un emploi qu’à 80%. (Les plus de 50 ans ont un emploi à 38%). 400 000 emplois restent à pourvoir.
Chechez l’erreur.
Il est 6h du matin, ils arrivent à 10 et vous menottent et vous brutalisent de fait - vous êtes attendu par votre employeur...On vous place en centre de rétention. Imaginez le stress ! en plus, dans cet état d’affolement et de confusion, on vous demande de préparer votre défense !
Le stress était du même ordre. Certains juifs avaient été fiers l’aller se faire recenser et parfois même de porter l’étoile jaune. Arrêtés, ils en savaient peut-être encore moins de leur destinée. Tout comme nos « presque » compatriotes, si fiers de se faire enfin connaître, reconnaître. Si fiers de devenir fançais. Quelle trahison ! Certains de nos contemporains risquent leur peau à regagner leur pays. La plupart savent que la mort les attend : de faim, de soif parfois, de maladie. Le déclin de leur famille.
Le Résistant aujourd’hui est celui qui risque 2 ans de prison à soutenir un sans-papier. Et ceci est inscrit dans nos lois !
Est-ce vraiment de la sensiblerie ?