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Commentaire de Dalziel

sur Le racisme, faux prétexte !


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Dalziel 3 mai 2008 10:26

«  Pendant longtemps en Bretagne, la porte de la maison se devait de rester ouverte » observe Angélique Masuyer, « L’usage a évolué avec le temps. »

Avec le temps et avec l’immigration, il faut bien appeler un chat, un chat…

La première fois que je suis allé dans le village d’origine de ma femme, dans la « banlieue » d’une ville moyenne du centre Nord de l’Italie, tout le monde laissait aussi les portes ouvertes… C’était il y a vingt ans…

Huit ans plus tard, tout le monde fermait soigneusement la porte à clef, en partant. Huit ans plus tard, deux propriétaires sur trois avaient acheté un chien, et un gros, un de ceux qui déchiquètent un cambrioleur en trois coups de gueule.

Comme j’ai pu voir les choses, dans trois ans, tout le monde devrait avoir qui un fusil de chasse, qui un fusil à canon lisse, de type « Riot Gun » (fusil à pompe, pour les Béotiens).

C’est que, depuis mon premier voyage, l’Afrique noire et le Maghreb d’une part, la Roumanie et le Kosovo d’autre part, se sont solidement implantés dans la ville moyenne du centre de l’Italie, et dans ses environs immédiats…

Pour la première fois aussi, depuis 1945, la ville moyenne du centre de l’Italie a majoritairement voté à droite. Ceci explique cela.

Et si ma belle-sœur persiste à voter ex-communistes (PD, pour ceux qui connaissent), elle n’en a pas moins une calamiteuse opinion du « rezzou du voyage » qui campe dans les alentours…

D’une manière plus générale, la montée du rejet de l’autre, dans un pays aussi hospitalier que l’Italie est un phénomène captivant pour qui s’intéresse à une sociologie débarrassée de ses oripeaux marxistes.


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