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Commentaire de claude

sur Le racisme, faux prétexte !


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claude claude 4 mai 2008 13:03

vous raisonnez comme ces "petits blancs" des états du sud des états-unis accrochés à ce qu’ils croient être des privilèges. ce qui est normal, car génétiquement, l’endogamie entraine une dégénérescence et favorise l’apparition d’anomalies chromosomiques.

comme un certain jean-marie, vous faites du courage de ces hommes, un "détail" de l’histoire des 2 guerres mondiales. c’est vrait que plus d’un million d’hommes mobilisés, c’est une pécadille !

vous êtes pathétique dans votre combat d’arrière-garde, car vous êtes un fossile vivant, qui a du mal à trouver sa place dans l’évolution de la société. la valeur d’un homme n’a rien à voir avec son origine, mais à ses actes.

www.herodote.net/histoire/synthese.php

  • " La Grande Guerre (1914-1918)

    Sur 4 millions de soldats mobilisés (dont 1,4 million tués ou disparus), la mobilisation des troupes coloniales aura concerné :

    – 175.000 Algériens (dont 35.000 tués ou disparus),
    – 40.000 Marocains (dont 12.000 tués ou disparus),
    – 80.000 Tunisiens (dont 21.000 tués ou disparus),
    – 180.000 Africains noirs (dont 25.000 tués ou disparus),
    – 41.000 Malgaches (dont 2.500 tués ou disparus),
    – 49.000 Indochinois (dont 1.600 tués ou disparus),
    – Total : 565.000 (dont 97.100 tués ou disparus) (
    *).

    (...)

    La Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

    Les troupes coloniales tiennent normalement leur place dans les combats de 1940 qui voient l’invasion de la France par les Allemands. Plus nombreuses que lors de la précédente guerre, elles comptent près de 500.000 hommes, Européens compris. Les tirailleurs sénégalais couvrent la retraite. Non seulement ils endurent de lourdes pertes mais ils doivent s’attendre à être fusillés en cas de capture par les Allemands, ces derniers les considérant comme des « sous-hommes ».(...)

    A la fin 1945, les différents corps d’armée français et les résistants de l’intérieur sont rassemblés dans une 1ère Armée française sous le commandement du général Jean de Lattre de Tassigny. Sur un total de 550.000 hommes, on compte alors 134.000 Algériens, 73.000 Marocains, 26.000 Tunisiens et 92.000 ressortissants d’Afrique noire."

www.defense.gouv.fr/sga/content/download/45976/457260/file/n10__les_ti railleurs_senegalais_10_mai-25_juin_1940_mc10.pdf.

LES TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS DANS LA CAMPAGNE
DE France 10 mai - 25 juin 1940

  • Lors de la Seconde Guerre mondiale, tout comme pendant la GrandeGuerre, la France fait appel à son Empire. Des éléments de ses troupescoloniales, parmi lesquels des tirailleurs sénégalais, participent à lacampagne de France de 1940.
     
    (...)
     
    Présents dans tous les secteurs du front : les Ardennes, la Somme, la Meuse, l’Aisne, en Champagne, sur la Loire et le Rhône, les Sénégalais se battent avec acharnement, souvent opposés à des formations allemandes mieux équipées.(...)

    Outre les pertes sévères subies au cours de ces combats, les tirailleurs sénégalais sont également victimes de terribles représailles de la part detroupes allemandes. Celles-ci prennent la forme d’exécutions sommairesde prisonniers, sur le théâtre même des combats. Plusieurs cas ont étérévélés, tel celui des Sénégalais du 53 eRICMS à Airaines dans laSomme : le 7 juin 1940, le capitaine N’Tchoréré, chef de la 7ecompagnie,et les survivants de son unité sont contraints de se rendre après avoirdéfendu avec opiniâtreté leur position et épuisé tous leurs moyens delutte ; ils sont immédiatement exécutés par l’ennemi ; les 19 et 20 juin, ce sont près de 200 prisonniers sénégalais du 25eRTS qui sont abattus dansla région de Lyon (Montluzin, Chasselay…). Les exemples sont nombreux, en Côte-d’Or, dans l’Oise…(...)

voir aussi :

(...)" Seconde Guerre mondiale (1939-1945)
À la déclaration de guerre en septembre 1939, le capitaine N’Tchoréré demande à partir avec un bataillon de volontaires gabonais. Affecté au camp de Sauge, près de Bordeaux, il est envoyé sur le front de la Somme où il prend le commandement de la 7e compagnie du 53e RICMS.

Le 7 juin 1940 - Le capitaine N’Tchoréré est éxécuté par l’armée allemande.
Le capitaine N’Tchoréré et sa compagnie sont retranchés dans le village d’Airaines, près d’Amiens. Débordés par les assauts allemands, ils sont faits prisonniers au terme de rudes combats. Pour avoir revendiqué le droit d’être traité en officier français, il est abattu à bout portant d’un coup de pistolet.

DISTINCTIONS

  • Pour son comportement durant la campagne de France, le capitaine N’Tchoréré est cité à titre posthume à l’ordre de la division (octobre 1940), puis à l’ordre du corps d’armée en août 1954, et il est décoré de la Croix de guerre avec étoile de vermeil.
  • La promotion 1957-1959 de l’École de formation des officiers ressortissants des territoires d’outre-mer prend le nom "Capitaine N’Tchoréré"." (...)
  •  

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