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Commentaire de claude

sur Le racisme, faux prétexte !


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claude claude 4 mai 2008 14:09

encore une chose,

quand on tape "valeurs de la résistance" dans un moteur de recherche on tombe sur des pages telles que celles-ci :

jacques-vico.fr/valeurs%20de%20la%20r%E9sistance.htm

  • " (...) Conclusion
    La Résistance creuset de l’Europe

    Travail de Mémoire " Une volonté de s’engager au service des Valeurs de l’humanisme ".

    Ce travail de Mémoire est une nécessité. Nous le disions au début de ce texte. La Résistance a été un phénomène européen. Cette réaction spontanée des Hommes et des Femmes qui refusaient de vivre soumis aux nazis en Europe ont été unis par le même idéal. Le partage et la rencontre de ces Résistantes et de ces Résistants en Europe ont été le creuset de la construction européenne, c’est-à-dire une contribution à la défense de la Paix et au développement de la Démocratie. ’
    De même ce travail de Mémoire doit se comprendre " comme une volonté de s’engager au service des valeurs de l’humanisme ".

    Le Pasteur Aimé BONIFAS, Membre de la Résistance Française, Déporté au camp de concentration de Mauthausen, a résumé parfaitement les enjeux de ce travail de Mémoire : " La mémoire n’est pas une incantation au passé. Elle porte le passé au présent pour une tâche d’avenir. Elle est une réflexion à vivre, une responsabilité à assumer, une volonté de s’engager au service des valeurs de l’humanisme : démocratie, justice, paix, promotion des droits de l’homme, contre toutes les déviances mortifères du racisme, de la xénophobie et des idéologies de la haine.
    Quelle que soit la complexité du présent, la mémoire nous incite à croire que l’avenir est possible. Car le mal peut être vaincu. Elle doit être assurée par la relève des générations. Nous avons raconté ce que nous avons vécu, afin que nos enfants et nos petits-enfants sachent ce qu’ils doivent faire. Ce qu’ils ont à assumer, certes dans un contexte différent, mais où toujours s’impose la vigilance. Car nous voyons trop encore, en certaines régions sujettes à l’horreur de la purification ethnique, par exemple, comme F" oubli absolu " semble triompher de la mémoire.
    Nous croyons au " réenchantement du monde ".
    O
    ublier les enseignements du passé serait, non seulement trahir le passé et renier le combat de nos frères, mais hypothéquer l’avenir". (...) "

www.anciencombattant.com/article.cfm

  • Lucie Aubrac et les valeurs de la Résistance
    21/03/2007


    Le 15 mars 2004, Lucie Aubrac et son mari Raymond avaient signé l’Appel des Résistants, lors de la commémoration du 60e anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance. Un appel dirigé vers les jeunes générations pour que celles-ci n’oublient pas les combats des années noires et les valeurs de la Résistance :

    « Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et transmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle.
    Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et soeurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.
    Nous appelons, en conscience, à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais.
    Nous appelons d’abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l’anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des « féodalités économiques », droit à la culture et à l’éducation pour tous, presse délivrée de l’argent et de la corruption, lois sociales ouvrières et agricoles, etc.
    Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’Europe était ruinée ?

    Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie. Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à
    définir ensemble un nouveau « Programme de Résistance » pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.

    Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.
    Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : « Créer, c’est résister. Résister, c’est créer ».

    Signataires : Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.

lire également :

www.millebabords.org/spip.php

  • GERMAINE TILLION :Un sacerdoce pour la dignité humaine par Pr Chems Eddine CHITOUR Ecole Polytechnique Alger

    « Je pense, de toutes mes forces, que la justice et la vérité comptent plus que n’importe quel intérêt politique. » Germaine Tillion

    (...)

    « Germaine Tillion, c’est un regard. Celui de l’ethnographe qu’elle fut, mais pas seulement. Toute sa vie, elle a regardé les hommes vivre, ´´amicalement et gentiment´´, dit-elle : les paysans pauvres des Aurès, dans les années 1930, où la mène son premier travail de terrain ; les mêmes, en 1954, clochardisés, laissés-pour-compte de l’économie européenne ; les femmes, d’abord celles qu’elle forme dans les centres sociaux d’Alger, et plus tard, celles qu’elle rencontre en Mauritanie, au Niger, en Haute-Volta, en Libye, au Moyen-Orient, en Inde, lors de ses missions scientifiques ; les sans-papiers à Paris en 1996, les Maghrébins de France, les jeunes de banlieue, les harkis, les pieds-noirs...Est-ce son expérience du Mal, ou la fréquentation de ses maîtres en ethnologie - Marcel Mauss, Louis Massignon ? Elle semble porter en elle toute l’histoire du monde, tissant ensemble avec une évidence confondante les temps immémoriaux et l’urgence du présent. »(6).

    En définitive, Germaine Tillion fait partie de cette armée de l’ombre, celle des Justes qui ont fait, en leur âme et conscience, leur devoir. Elle ira rejoindre André Madouze, Pierre Vidal-Naquet, voire Aimé Césaire qui, à leur façon, ont porté haut et fort les valeurs de dignité humaine et qui, au quotidien, ont prouvé par leur engagement, certaines fois au péril de leur vie, que la justice était un combat sans compromis ni compromission. Assurément, cette Algérie qui peine à écrire son histoire devrait montrer que celles et ceux qui se sont battus pour elle, appartiennent à la famille des Justes et méritent toute notre reconnaissance."

www.gaullisme.biz/article-18936328-6.html

www.temoignagechretien.fr/journal/article.php

www.humanite.fr/2000-11-07_International_Torture-Guerre-d-Algerie-L-une-des-signataires-de-l-appel

www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/fabriquenew/fiche.php

  • Henri Weill, Serge Ravanel
    Les valeurs de la Résistance : entretiens avec Serge Ravanel
    Privat - 17 juin 2004

     
    Les figures de la Résistance, héros recensés ou anonymes, ne sont plus très nombreuses aujourd’hui. Serge Ravanel, résistant à 21 ans, colonel des Forces françaises de l’intérieur (FFI) à 24 ans, a joué un rôle majeur dans la libération de la région toulousaine. Il a toujours été persuadé que les résistants n’avaient pu affronter avec abnégation la mort, la torture, la déportation que parce qu’ils étaient animés par un certain nombre de valeurs. Après la Libération, les résistants ont mis au service du pays leur dévouement à l’intérêt général, leur esprit civique, leur honnêteté, leur courage. Ils voulaient que la France marque de son empreinte, comme elle l’avait fait tant de fois dans son histoire, la marche vers le progrès et les libertés. Ce livre-entretien, d’engagement pédagogique, éclaire cette période et, au-delà, permet de saisir l’itinéraire d’un homme courageux, à une époque où il était difficile de l’être.

www.aeri-resistance.com/html/valeurs_0.php

www.fndirp.asso.fr/laurence%20thibault.htm

et la liste comporte plusieurs milliers de références allant dans le même sens


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