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Commentaire de claude

sur Le racisme, faux prétexte !


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claude claude 4 mai 2008 16:23

 

trois choses :

  1. quand vous écrivez "l’avenir selon vous,a c’est la France aux sous-développés," vous parlez de vous ?

 

  1. « Pour le reste, puisque vous ne vous êtes pas fatigué à rédiger, je ne me suis pas fatigué à lire... » qui mieux que des résistants peuvent définir et parler des valeurs de la résistance ? je me suis donc effacée devant ces grandes dames de l’histoire de France, que sont germaine tilllion et lucie aubrac.

 

  1. « Et comme je vous l’ai dit, je trouve honteux qu’on ait engagé ces pauvres types dans une guerre qui ne les concernait en rien. » bien sûr ! comme si ces pauvres bougres avaient eu le choix !!! on les a enrôlésde force comme du bétail ! je porte à la connaissance de votre alzeimher précoce et sélectif , que l’algérie était française,considérée comme faisant partie du territoire national ; et que l’afrique était colonisée !!! ces hommes ont fourni de la chair à canon illimitée à la France durant les 2 guerres mondiales…

voici 2 articles liés sur le sujet :

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2272

http://www.memorial-chemindesdames.fr/pages/dossier_details.asp?dossier_id=3

(…)Noir destin sur le Chemin des Dames [1]

Au matin du 16 avril 1917, plus de 15 000 tirailleurs sénégalais s’élancent à l’assaut des crêtes du Chemin des Dames. Paralysés par le froid, ils sont fauchés par les mitrailleuses allemandes qui devaient être détruites au cours des bombardements qui ont précédé l’offensive. Dans la seule journée du 16 avril, plus de 1 400 « Sénégalais » meurent dans les combats pour la conquête du Mont des Singes, pour la prise des fermes de Moisy et d’Hurtebise ou sur les pentes d’Ailles… au total, plus de 6 000 tirailleurs sont tombés sur le Chemin des Dames.

1917 est l’année de l’engagement massif des tirailleurs sénégalais. Les pertes énormes depuis 1914 ont rendu indispensable le recours aux hommes des colonies d’Afrique-Occidentale Française (AOF). Plus de 50 000 ont été recrutés en 1915-1916, parfois sans ménagements, et au prix de milliers de morts et de centaines de villages incendiés, en particulier dans l’actuel Burkina Faso, provoquant ce que l’historien Marc Michel a appelé « la plus grande révolte coloniale de l’Afrique noire française ».

Le général Nivelle, qui a remplacé Joffre en décembre 1916 pour mener l’offensive qu’il présente comme décisive, accepte, dans une note signée de sa main, l’idée de « ne pas ménager le sang noir pour conserver un peu de blanc »... D’ailleurs Nivelle a confié la 6e Armée, celle qui doit entrer dans Laon au soir du 16 avril, au général Mangin. Celui-ci espère trouver au Chemin des Dames l’occasion de faire triompher définitivement ses idées sur la « Force noire », du titre du livre qu’il a publié en 1910. Mangin a donc placé « ses » Sénégalais aux deux ailes de son armée et les fait attaquer à la fois autour de Vauxaillon-Laffaux et autour de Paissy-Hurtebise.

20 bataillons, soit environ 15 000 hommes, sont rassemblés en première ligne. Ils ont passé les mois d’hiver dans les camps du Midi. Mais c’est un vrai temps d’hiver qu’ils trouvent en arrivant sur le front de l’Aisne  ! Au moins 1 100 d’entre eux ont dû être évacués avant le 16 avril, victimes des intempéries, pour pneumonies ou engelures.

Lors des deux premiers jours de l’offensive, le 16 et le 17 avril, les bataillons de tirailleurs sénégalais perdent souvent les trois quarts de leurs effectifs. Les officiers et sous-officiers blancs ne sont pas épargnés. Ce qu’il reste des unités doit être relevé dès le 18 avril. Le général Mangin a gagné au Chemin des Dames la réputation de « boucher » et de « broyeur de Noirs » qui amène Nivelle à lui retirer, le 29 avril, le commandement de la VIe Armée.

Ceux qu’on appelait les « tirailleurs sénégalais » pendant la guerre de 14-18 étaient en fait originaires de toute l’ancienne Afrique Occidentale Française, c’est-à-dire des Etats actuels suivants : Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin, Guinée, Mali, Burkina-Faso, Niger et Mauritanie. La plupart de ces territoires n’étaient soumis à l’autorité coloniale française que depuis moins de 30 ans. La conquête du Dahomey (actuel Bénin) ne remontait par exemple qu’à 1892-1893.

A quelques rares exceptions, ces hommes venus d’Afrique pour défendre la République ne jouissaient pas des droits civiques et ils comprenaient à peine le français.(…)

Participant dès juillet 1940 aux campagnes de la Libération, une fois encore célébrés par la propagande de la France Libre et de la France Combattante à qui ils apportent ses premières victoires militaires et sa légitimité politique, les soldats africains sont soudainement retirés du front à l’automne 1944. Rapatriés en Afrique, ils ne trouvent pas la concrétisation des espoirs d ‘évolution qu’avait soulevés la conférence de Brazzaville en janvier 1944. Et ilsgarderont longtemps le souvenir de la mutinerie brutalement réprimée du camp de Tiaroye en décembre 1944. Cependant, ils s’engagent en grand nombre pour les guerres d’Indochine et d’Algérie, poussés comme beaucoup de leurs anciens par le goût de l’aventure, et l’attrait du métier. Rapidement rejetés de la mémoire collective française au lendemain des indépendances africaines de 1960, les tirailleurs font la Une à l’occasion de quelques commémorations officielles ou lors des débats sur l’immigration. Au « droit du sol » réclamé par les mouvements xénophobes, les jeunes générations africaines opposent le droit du sang versé par leurs aïeux…(...)"

 

 

 

 


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