En 60 000 ans, l’évolution a eu le temps de creuser des fossés génétiques.
Les Noirs africains sont aussi distants des Africains d’il y a 60 000 ans que le sont les Blancs européens. Les Noirs africains ont pendant cette période suivi une certaine évolution génétique alors que les Blancs européens ont suivi une autre évolution génétique.
Dans les traductions depuis la langue anglaise il y a souvent confusion car le terme « race » en anglais a deux sens : l’espèce et la race. Homo Sapiens est une espèce avec plusieurs races. Certains scientifiques nient l’existence des races (comme ceux que cite cet article). D’autres scientifiques considèrent que les différences entre les branches de l’humanité sont suffisamment marquées pour qu’on puisse parler de races, identifiables par de caractéristiques spécifiques que porte le groupe racial.
Mais il est vrai que certains affirment que les races humaines n’existent pas puisque « la science n’est pas capable de distinguer les races humaines ».
La science est en évolution permanente, souvent elle nie ce qu’étaient ses certitudes d’hier, ce qu’elle n’est pas capable de faire aujourd’hui peut-être le pourra-t-elle demain.
Donc même si la science d’aujourd’hui n’était pas capable de distinguer les races humaines cela ne signifie pas que les races humaines n’existent pas.
Mais il se trouve que la science actuelle est capable de constater qu’il existe des hétérogénéités génétiques importantes entre les races et même entre les ethnies (sous-groupes raciaux) ou des homogénéités selon les critères que l’on retient. On observe des polymorphismes qui n’existent que dans certaines populations où ils peuvent d’ailleurs être très fréquents. Un autre aspect de la question est que la structure générale de la variabilité génétique (que l’on peut appréhender par les haplotypes) est plutôt stable dans les grands groupes ethniques. En résumé : le patrimoine génétique de chacun est unique mais marqué par des structures homogènes en fonction du groupe racial ou ethnique auquel l’individu appartient.
C’est ce qu’est actuellement déjà capable de constater la science. La science évolue et dans l’avenir d’autres mécanismes, d’autres constituants différenciateurs pourraient être mis en évidence. Ce qui renforcera la capacité de différencier scientifiquement les groupes humains auxquels on a depuis longtemps donné le nom de races.
D’un autre coté, comme le souligne l’article, les tendances de l’idéologie mondialiste, qui poussent au métissage dans tous les sens du terme, pas uniquement biologique mais aussi civilisationnel et culturel, si elles ne sont pas arrêtées, conduiront à la disparitions des spécificités raciales.
La mondialisation est nuisible à la sauvegarde de la diversité des groupes humains, à la préservation de la diversité des civilisations et des cultures ainsi qu’au respect de la biodiversité.
Ensuite concernant la remarque « Noirs, nous sommes tous Noirs », c’est équivalent à dire nous sommes tous des poissons. Ce n’est pas parce que nous avons des ancêtre communs avec des Noirs ou des poissons que nous sommes Noirs ou poissons.
Ce genre de phrase « Noirs, nous sommes tous Noirs » n’a aucun sens car le fait d’avoir les mêmes origines très lointaines n’efface pas les différences qui existent entre deux groupes. Les Blancs européens ont en effet avec les autres races des ancêtres communs mais c’est une règle générale qui englobe tout ce qui est vivant sur cette planète : si on remonte suffisamment loin dans le temps des ancêtres communs existent avec toute vie qui est originaire de notre planète - singe, chameau, chat, mouche, verre de terre, pommier, herbe, bactérie - puisque « les recherches admettent » qu’à l’origine de toute vie sur cette planète se trouve un organisme unicellulaire qui est apparu dans les mers.
Enfin je termine mon commentaire en rappelant que le général Charles de Gaulle a exprimé l’opinion suivante, en cette lointaine année 1959 : « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. ».