@ timiota bonjour
Les agents savent en général discerner les bons prestataires des mauvais. Ils avaient jusqu’ici le choix. Mais avec le nouveau système qui se met en place avec un organisme porteur habilité et des prestataires co-traitants, ils auront du mal à savoir à qui sera confiée la prestation.
Le BCA ne disparait pas, mais ce n’est plus un bilan de compétences au sens de la Loi, mais bien un ersatz, un produit dénaturé.
Quant aux formations proposées au chômeurs et financées par les Assedic, il y a longtemps que c’est fini, sauf si vous optez pour un métier figurant sur la liste des métiers en tension. Il reste les formations des conseils généraux et régionaux, mais eux aussi exploitent la même veine des métiers en tension. Difficile d’y échapper.
La flexisécurité, thème encoreà l’étude mais qui devrait ressortir sous peu, ne pourra se faire sans un effort sur le financement de la formation sous statut DE. Je préconise depuis longtemps une portabilité des droits au delà du dernier jour travaillé, afin que les chômeurs continuent de bénéficier du droit au congé individuel de formation. Il suffit que l’Assedic, l’Etat et les collectivités co-financent avec les OPCA (Fongecif, etc).
Le Sénat planche actuellement sur le principe d’un Compte épargne formation , qui pourrait être alimenté par les entreprises, les salariés et pourquoi pas abondé au besoin par l’assedic et les régions en cas de chômage. Cela pourrait être une bonne solution. Reste à savoir qui va payer !!