C’est la logique d’Agoraxvox d’afficher les réponses aux commentaires les unes en dessous des autres en fonction de l’ordre d’arrivée. Vous n’y pouvez rien (ou si vous arrivez, dites moi comment !). Et effectivement, on a du se croiser sur la lettre volée d’Edgar.
Sur le fond maintenant :
Votre raisonnement consiste à opposer les institution européennes et françaises alors que le mal est identique. Les personnes à l’origine du problème se retrouvent d’ailleurs souvent dans les deux !
Néanmoins, malgré leurs insuffisances, les institutions françaises restent plus démocratiques que celles de l’UE. D’une part les députés français peuvent proposer des lois contrairement aux européens, d’autre part nous pouvons choisir nos candidats pour la présidence (malgré la difficulté de l’exercice, c’est plus faisable d’avoir les 500 signatures d’élus que le soutient des 27 ou 28 chefs d’états européens, la multiplicité des candidatures au premier tour en est la preuve). Et si nous souhaitons changer de politique, il suffit d’un vote aux législatives.
Au niveau UE, il faudrait renverser la majorité sinon la totalité des chefs d’états un par un et remporter les élections européennes pour y parvenir. Cela n’a aucune chance d’arriver. Et ce n’est pas le seul cas de menace de censure de l’histoire du Parlement européen en 1999 qui y changera quelque chose.
En ce qui concerne le traité de Lisbonne, la Commission a assez travaillés les pays membres au corps afin d’éviter tout nouveau référendum pour pouvoir être tenue responsable,et je dirais même coupable de ce triste coup contre la démocratie. Je ne marche plus dans le « c’est pas moi, c’est l’autre » joué entre les états membres et la commission.
Votre remarque sur les nombreux traités approuvés sans référendum ignore simplement le fait que ce traité avait été précédemment rejeté par référendum. C’est une triste première dans l’histoire de France et je crains les répercussions à venir.