• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de lib

sur Ce n'est pas moi, ce sont les autres... Caliméro


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

lib 11 mai 2008 14:29

Clap ! clap ! clap ! J’applaudis des deux mains. Merci Mélanie.

Encore un point de vue qui s’occupe du réel, et pas de la Comédie.

Je viens de regarder, c’est intéressant, les échanges entre Christophe Barbier, et Nicolas Domenach sur I-télé. Et franchement, c’est à pleurer. Voilà deux zigotos qui jouent à se faire de la discussion, alors qu’ils sont d’accord sur tout.

Les mafieux en ordre de marche. Un qui se planque à gauche, et l’autre à droite.

Mais quelle gauche et quelle droite ? Pas celles de la vraie vie, celles des principes abscons revisités et sans tripes, sans moelle, à l’aune du jugement de la nouvelle noblesse, celles qui se pavane à la télé...

Alors qu’ils feraient bien de chercher des idées à développer et à mettre en oeuvre, et non pas bourrer le crâne de leurs concitoyens avec des opinions à objectif inavoués. A savoir le lavage de cerveaux des gens, et surtout une pensée unique qui considère que tout est égal en politique, et qu’il n’y a rien à faire qu’à subir, en silence.

Mais c’est une autre partie de l’histoire. Donc bravo à votre analyse, et bravo à cet article.

Après avoir établi son QG de campagne à partir des moyens du ministère de l’intérieur, voilà Sarko premier qui utilise maintenant l’Elysée... I

Il dépense sans compter l’argent que d’autres gagnent, il arrose les copains, ouvre des fortunes aux amis, Bref, il est tout sauf honnête, tout sauf au-dessus de la mêlée, au contraire, pire que chirac, qu’il se plaît d’abord à humilier, qui oubliera la petite tape sur la poitrine à la passation de pouvoir ? Et ensuite à salir. Alors qu’il a été plusieurs fois ministre du même chirac aux plus hautes fonctions... Comme si l’autre avait besoin de cela, dans sa situation de mis en examen. Quelle pitié que ce pays... 

Il est vrai qu’on ne voit plus l’opposition. c’est à dire qu’assimiler l’opposition au Ps, c’est cela l’erreur.

Aujourd’hui, on peut estimer sans problème que la moitié du pays est franchement remontée contre le groupe au pouvoir, Réduire tout à Sarko, c’est trop facile.

Qui fait sarko ?

C’est la question. Et, sans rire, il faut la droite, d’accord pour faire le nouveu roi, mais il fallait la complicité au moins objective d’une certaine gauche qui a abdiqué toute fidélité à ses principes. et pourquoi ?

J’avais pensé, et c’est certain, que pas mal de socialistes préféraient voir Ségolène tomber, plutôt que de tenter de la déborder à la prochaîne élection, si elle avait été élue, mais cela ne suffit pas.

Je pense maintenant que c’est l’europe, le vrai catalyseur de l’affaire. Sarko était taillé pour le passage en force, il l’a fait, et ils y ont tous trouvé leur compte.

Franchement, un jour il faudra se pencher sur cette gestion de milliards d’euros qui devrait se faire sans contrôle soi-disant du peuple par la sanction du vote...

Ah, qui va bien pouvoir nous donner une autre voie ?

Lib.

 

 

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès