L’article est biaisé sur plusieurs points :
- un agriculteur d’aujourd’hui n’achète pas un tracteur pour cultiver la surface d’hier (rendement d’échelle)
- la surface cultivée par un tracteur en une heure est plus grande que celle cultivée par un animal de trait (rendement horaire)
- la production au m2 est supérieure.
- l’animal de trait à un coût énergétique tout au long de sa vie alors qu’un tracteur demande de l’énergie au moment de sa production, de son utilisation et de sa destruction.
Toute transformation à un coût, mais si en volume ce coût augmente avec la croissance démographique, le coût unitaire a certainement diminué contrairement à ce qui est affirmé dans l’article (les 10 à 20 fois ne sont pas justifiées).
Pour illustrer, il serait intéressant d’estimer la surface agricole nécessaire pour nourrir la population actuelle en utilisant les méthodes d’hier. Mais on peut, d’après l’article, estimer le nombre d’agriculteurs nécessaires, soit environ 3 milliards, et autant d’animaux de trait. Quand on sait que l’élevage représente 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et qu’il participe à l’inflation dans l’alimentaire, on peut douter qu’il soit judicieux de vouloir revenir en arrière. Ca n’interdit nullement cependant de chercher à améliorer le présent.