Il n’ y pas d’exemple d’économie fusionnée avec le politique qui ne soit pas totalitaire et cela pour une raison très simple : la défense des libertés personnelles suppose la séparation des pouvoirs, or l’absence de séparation des pouvoirs entre le domaine économique (mis de fait hors du marché concurrentiel libre) et celui de la politique exige un contrôle permanent par l’état des désirs des individus afin de les faire "correspondre" au plan décidé en haut au nom d’un supposé intérêt général de classe défini par un parti unique.
C’est cela précisément l’état total(itaire) de droite (fascisme) ou dit de gauche (soviétisme stalinien) : le refus de séparer la vie politique de la vie individuelle ou privée et l’extension du pouvoir de la puissance publique sur l’ensemble de la vie économique, sociale et personnelle. Un tel pouvoir au sens de Montesquieu ne peut être que despotique sauf à perdre son autorité sans limite de droit et donc à se perdre. C’est exactement ce qui s’est passé dans l’ex-Union Soviétique. Il faut tirer la leçon logique de l’échec sans partage des pays dits "socialistes" d’état (ce qui n’était pas la vision de Marx du socialisme et encore moins du communisme sans état qu’il souhaite)
La pensée libérale
Libéralisme et social-libéralisme
Capitalisme et éthique du désir